Expérimentation « Conférence des Organisations internationales non gouvernementales du Conseil de l’Europe », Strasbourg, 23 avril 2018

Virginie Dufournet Coestier, formatrice universitaire et chercheuse associée du Laboratoire EMA
Jacinthe Rivard, professeure associée de l’Université de Montréal, École de travail social

C’est Anna Rurka, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’Université de Paris Nanterre et Présidente de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe qui a proposé une expérimentation pour visiter ce lieu hautement politique et symbolique, rencontrer et échanger avec des acteur.es en charge des programmes/instruments juridiques.

Nous avons donc rencontré des acteur.es et grand.es témoins du Conseil de l’Europe, plus précisément du Service de la Charte sociale européenne.
Au plan méthodologique, nous avions préparé un court formulaire de consentement, assurant l’autorisation, par nos interlocuteur.es que les entretiens soient enregistrés et précisant que nous nous engagions à utiliser leurs propos dans le respect de l’idée et du contexte dans lesquels ils ont été formulés.
La journée du lundi 23 avril s’est donc organisée autour de trois entrevues. Nous avons rencontré trois personnes, toutes généreuses de leur temps. Elles ont pris le temps de nous expliquer le fonctionnement du Conseil de l’Europe, sa complexité, ses enjeux, ses visions. Nous avons pu centrer les échanges sur les liens entre la dimension scientifique, politique et citoyenne dans les divers programmes du Conseil de l’Europe. Nous avons discuté de la place du chercheur et de la recherche dans les différents espaces de construction, réflexion et élaboration des textes fondamentaux notamment : la charte sociale européenne ; la stratégie du Conseil de l’Europe sur le handicap (Chypre 2017-2023) : droits de l’homme, une réalité pour tous.

Nous retenons que les différents comités de travail qui œuvrent pour la charte sociale ou la stratégie sur le handicap sont constitués presque exclusivement de juristes, les arguments légaux s’avérant plus crédibles que d’autres sociaux, voire philosophiques. Par ailleurs, il appert que le Conseil de l’Europe et sa charte sociale sont encore méconnus du grand public. Nous nous proposons de rédiger un article qui s’appuiera sur notre expérimentation à Strasbourg.
Les échanges se sont prolongés en soirée, avec une équipe de collaborateurs du Conseil de l’Europe dans un restaurant-péniche accosté sur le Quai des Pêcheurs. Dans l’informel, nous avons appris davantage sur cette « grosse machine » qu’est le Conseil de l’Europe.
Nous remercions tout particulièrement Anna Rurka pour l’organisation de cette journée et l’accueil qui nous a été réservé.
Virginie Dufournet Coestier et Jacinthe Rivard

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