Xalapa, Mexique avril 2021 (à distance)

                                                                                                                                                                

                                                  

 

Semaine scientifique Recherche avec 2021

Semaine du 19 au 23 avril 2021

« L’interculturalité dans la Recherche avec : enjeux épistémologiques, éthiques, méthodologiques et pratiques en intervention sociale, santé et éducation »

Universidad Veracruzana – Xalapa-Mexique

 à distance via webinar et zoom

Programme-Semaine-scientifique-Xalapa-2021_F

La semaine scientifique Recherche avec 2021 se déroule sur le site de Xalapa de  l’Université de Veracruz (Mexique) et à distance par visioconférences du lundi 19 avril au vendredi 23 avril 2021.

Des activités plénières ouvertes au grand public sont proposées de 10 h à 12h au Mexique, 11 h à 13 h au Canada, 12 h à 14 h au Brésil, 17h-19h en France les lundi, mardi et mercredi en accès libre.

Pour participer à ces activités (une conférence et deux tables rondes dont vous trouverez les descriptifs plus bas), vous devez vous inscrire en suivant ce lien: https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSe0itfvO4koyIFS–3kN71CP2-lyKIYcgLf6vhBxv1OTW6q7w/viewform?fbzx=-5500089959317143972

Après cette inscription en ligne, vous recevrez un lien de connexion par courriel.

Des traductions en français et espagnol seront disponibles.

Des ateliers de partage et d’échanges (réservés aux membres du réseau Recherche avec) sont également proposés du lundi au jeudi de 12h30 à 14h30 au Mexique, 13 h 30 à 15 h 30 au Canada, 14 h 30 à 16 h 30 au Brésil, 19h30-21h30 en France et le vendredi de 10h à 12h au Mexique, 11 h à 13 h au Canada, 12 h à 14 h au Brésil, 17h-19h en France.

L’inscription à chaque atelier (programme accessible en suivant les liens indiqués plus bas sous le titre de chaque atelier) se fait en écrivant au(x) coordinateur.trice.s de celui-ci (leurs courriels se trouvent dans le programme : Programme-Semaine-scientifique-Xalapa-2021_F

Si vous souhaitez devenir membre du réseau Recherche avec, faire la demande à info@rechercheavec.com

 

Activités plénières – ouvertes au grand public

 

Lundi 19 avril 2021 (10:00 Mexique ; 11 :00 Canada ; 12:00 Brésil ; 17:00 France)

Cérémonie d’ouverture

Panel de discussion: Interculturalité- Enjeux autochtones et décolonisation des savoirs – Quels apprentissages pour la Recherche Avec ?

Avec Jacques Kurtness , négociateur innu au Canada et aux Nations Unis

et  Sara Ladrón de Guevara,  anthropologue mexicaine, Université de Veracruz

Modératrice : Marguerite Soulière, Professeure, École de service social, Université d’Ottawa, Canada

 

Mardi matin 20 avril 2021 (10:00 Mexique ; 11 :00 Canada ; 12:00 Brésil ; 17:00 France)

Table ronde: Violence et interculturalité : perspective transdisciplinaire

 

Karine Croteau, Professeure, École de service social, Université d’Ottawa, Canada

  Mettre des mots sur les maux : récits de mères innues en protection de l’enfance

 

Cinira Fortuna, Professeure d’université, Livre docente, NUPESCO, Université de São Paulo – Campus Ribeirão Preto

http://buscatextual.cnpq.br/buscatextual/visualizacv.do?id=K4776064Z5

   Titre de la présentation à venir   

Guadalupe Calvo, Universidad de Cádiz Facultad de Ciencias de la Educación Espagne) https://directorio.uca.es/cau/directorio.do?persona=14536 

https://hum109.uca.es/miembros/#

   Voir à travers le foulard musulman : écouter celles que l’on n’écoute pas   

Modératrice : Maria José Oramas Garcia, Université de Veracruz

 

Mercredi matin 20 avril 2021 (10:00 Mexique ; 11 :00 Canada ; 12:00 Brésil ; 17:00 France)

Table ronde: Intersectionnalité :  rencontre des genres, des langues et des cultures.

 

Marcos Ivan Juárez, Université de Veracruz-Xalapa-Mexique https://www.uv.mx/uvi/

Culture et reconnaissance de l’autre   

 

Claire de Saint Martin, Université de Cergy Pontoise, Laboratoire ÉMA, France https://ema.cyu.fr/claire-de-saint-martin

   L’intersectionnalité au prisme de l’inclusion

 

Claudia Penido, Professora do Departamento de Psicologia/Université Fédérale du Minas Gerais, Belo Horizonte, Brésil Coordenadora do Laboratório de Grupos, Instituições e Redes Sociais (L@GIR)/UFMG  http://www.fafich.ufmg.br/lagir

  La langue comme espace de pouvoir et d’expérimentation

 

Modérateur : Angel Augusto Landa Aleman, Université de Veracruz

 

Ateliers pour les membres du réseau Recherche avec

 

 Si vous n’êtes pas membre faire la demande à info@rechercheavec.com

Pour vous inscrire aux ateliers : voir le contact courriel dans la description de chacun

Pour avoir accès aux ateliers : Les organisatrices-teurs enverront le lien par courriel

Deux ateliers se déroulent en même temps du lundi au jeudi, il faudra donc choisir!

Avant de cliquer sur les liens qui vous conduiront vers le descriptif de chaque atelier,

connectez-vous comme membre en haut à droite.

 

Lundi 19 avril (12:30 Mexique ; 13 :30 Canada ; 14:30 Brésil ; 19:30 France)

Interculturalité :  éthique, épistémologie et méthodologie.

https://rechercheavec.com/atelier-long-3-interculturalite-ethique-epistemologie-et-methodologie/

D’où on parle ? Savoirs situés

https://rechercheavec.com/atelier-long-2-dou-on-parle/

 

Mardi 20 avril (12:30 Mexique ; 13 :30 Canada ; 14:30 Brésil ; 19:30 France)

Démarche de co-formation professionnelle en santé et service social, pédagogie critique et injustices épistémiques.

https://rechercheavec.com/atelier-court-4-atelier-court-4-inegalites-sociales-populations-vulnerables-et-recherche-participative/

Interculturalité et épistémologie du sud

https://rechercheavec.com/interculturalite-et-epistemologie-du-sud/     

 

Mercredi 21 avril (12:30 Mexique ; 13 :30 Canada ; 14:30 Brésil ; 19:30 France)

Chercher ailleurs quand on méconnait la langue et la culture de l’autre

https://rechercheavec.com/atelier-court-langue-et-culture/

Histoires de cuisine

https://rechercheavec.com/atelier-long-1-histoires-de-cuisine/

                                               

Jeudi 22 avril (12:30 Mexique ; 13 :30 Canada ; 14:30 Brésil ; 19:30 France)

Chercher avec en traversant les frontières professionnelles et institutionnelles : une expérience de la rencontre

https://rechercheavec.com/atelier-court-3-experiences-transdisciplinaires/

Naissance, mort, événements de vie dans différentes cultures

https://rechercheavec.com/atelier-court-5-cycles-de-vie-interculturalite-et-recherche-avec/

 

Vendredi 23 avril (10:00 Mexique ; 11:00 Canada ; 12:00 Brésil ; 17:00 France)

Atelier surprise – Atelier festif et créatif

 Pour s’inscrire, écrire à :

fortuna@eerp.usp.br

Activité de clôture à l’extérieur… chez vous! Apéritif-interculturel tequila bière vin thé jus eau

Bilan- perspectives et rendez-vous pour la suite! (12:30 Mexique; 13h30 Canada; 14h30 Brésil; 19h30 France)

https://cyu-fr.zoom.us/j/92529839782?pwd=NWZUSVhQM1BWclo0cWRoRE95TERzQT09

 

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Comité scientifique du réseau Recherche avec :

Co-présidente et co-président:

Marguerite Soulière, Professeure anthropologue, École de service social, Université d’Ottawa (UO)

Gilles Monceau, Professeur en sciences de l’éducation et de la formation à l’Université de Cergy-Pontoise (UCP )- France

Membres :

Anna Lucia Abbrahao, Professeure en sciences infirmières, Université Fédérale Fluminense (UFF) – Brésil

Patricia Bessaoud-Alonso, Professeure en sciences de l’éducation et de la formation, FRED, Université de Limoges (UL) – France

Claire de Saint Martin, Maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation, EMA, Université de Cergy-Pontoise (UCP) – France

Maria Livia do Nascimento, Professeure de psychologie, Université Fédérale Fluminense (UFF) – Brésil

Cinira Fortuna, Professeure en sciences infirmières, Université de Sao Paulo-Brésil (USP) – Brésil

Izabel Friche Passos, Professeure de psychologie, Université Fédérale du Minas Gerais (UFMG) – Brésil

Maria José Garcia Oramas, Professeure de psychologie, Universidad Veracruzana (UV) – Mexique

Eli Alejandra Garcimarrero Espino, Professeure de psychologie, Universidad Veracruzana  (UV) – Mexique

Solange L’Abbate, Professeure de sociologie et de santé collective, Département de Santé Collective de la Faculté de Sciences Médicales/Université d’État de Campinas (Unicamp) – Brésil

Ángel Augusto Landa Alemán, Professeur à la Faculté de langue, Universidad Veracruzana (UV)- Mexique

Nathalie Mondain, Professeure, département d’études sociologiques et anthropologiques, Université d’Ottawa (UO) – Canada

Sébastien Pesce, Professeur en Sciences de l’éducation, Université d’Orléans – France

Roberta Romagnoli, Professeure de psychologie, Université Pontificale Catholique du Minas Gerais (UPCMG) – Brésil

Anna Rurka, Maîtresse de conférences en sciences de l’éducation et de la formation, Université Paris Ouest Nanterre La Défense – France

Karoline Truchon, Professeure en communication, Université du Québec en Outaouais, Gatineau, Québec, Canada

Argument de la semaine scientifique Recherche avec

Le réseau Recherche avec, en collaboration avec le Département des Relations Internationales de l’Universidad Veracruzana (Mexique) organise du 19 au 23 avril 2021 une semaine scientifique francophone d’envergure internationale proposant différentes activités dont un symposium à Xalapa. Dans un dialogue multidisciplinaire, interdisciplinaire et transdisciplinaire Mexique, France, Canada et Brésil, ce symposium abordera les enjeux épistémologiques, éthiques, méthodologiques et pratiques de la recherche « avec » dans les domaines de la santé, de l’éducation et du travail social. Nous poursuivons ainsi l’objectif de fortifier l’espace de partage et d’échanges autour de l’éthique, l’altérité et le politique dans les pratiques de la recherche.

Le réseau développe cet espace depuis cinq années dans une perspective d’étroite collaboration entre les chercheurs et les sujets concernés par l’objet de la recherche (Monceau & Soulière, 2017). Notre monde complexe, changeant et diversifié appelle à un renouvellement du regard pour penser et intervenir dans les problématiques sociales actuelles telles que la migration, les violences, les sociétés multiculturelles, l’inclusion, et d’autres encore.

Notre semaine scientifique 2020, qui proposera un symposium universitaire mais aussi des rencontres et expérimentations avec des communautés concernées par la problématique des violences politiques, structurelles, raciales, de genre, linguistiques à l’œuvre dans l’interculturalité se veut un espace privilégié pour soulever des questions, des doutes, des incertitudes, des paradoxes, mais aussi des expériences que les acteurs jugent réussies, ayant des effets positifs, des manières de faire et de résoudre des problèmes concrets dans le processus de recherche.

Le principal objectif de la semaine scientifique Recherche avec à l’Universidad Veracruzana du 26 au 30 octobre 2020 est donc de permettre une réflexion et un dialogue internationaux et intergénérationnels entre professeurs-chercheurs, étudiants-chercheurs, praticiens-chercheurs, intervenants en milieux institutionnels et communautaires ainsi qu’avec d’autres personnes impliquées dans des recherches traitant des rapports entre la /les différences, les violences et l’interculturalité.

Problématique

La diversité des peuples et les contacts entre ceux-ci sont constitutifs du processus historique de l’humanité. La rencontre des groupes et les interactions entre les personnes, dans leur diversité, appellent à penser l’altérité, la différence, la diversité comme un processus dynamique d’ouverture et de dialogue et appelant des apprentissages. Cependant, nos sociétés occidentales étant construites sur le modèle de la similitude (Luce Irigaray, 1984), l’altérité provoque en nous une « inquiétante étrangeté » (Sigmund Freud, 2014), face à l’autre irréductiblement différent de nous et face à la négativité que cet autre suscite en nous. Les possibilités de rencontres, d’échanges, de dialogues, de partages dans les multiples espaces sociaux dont l’Éducation, la Santé, l’Action sociale et l’intervention dans le respect de soi et de l’autre requièrent un véritable travail d’ouverture entre les êtres humains.

L’interculturalité n’est par contre pas exempte de négociations ni de conflits, étant à l’œuvre dans nos sociétés inégalitaires et productrices d’inégalités (McAll, 2017). Elle induit des relations de pouvoir et exacerbe les rapports de domination – entre les groupes autour des questions de langue, de religion, d’histoire, d’identité. Les situations de discrimination vécues par les populations autochtones et les migrants dans différents pays en sont de bonnes illustrations et une porte d’entrée significative. C’est pourquoi il nous semble qu’il existe un rapport important à réfléchir entre la violence et l’interculturalité. La violence est-elle constituante de l’interculturalité?

Entrer dans l’interculturalité par la voie de sa violence nous invite comme chercheurs à interroger d’abord notre positionnement privilégié dans les échanges interculturels pour passer à un « pluralisme épistémique » (Alatorre G. & collab., 2018) afin de contribuer à la construction du savoir par la reconnaissance, la convergence et l’échange entre différents regards épistémiques.  Il s’agira ainsi de penser dans quelle mesure nos pratiques de recherche, nos méthodologies, les connaissances que nous produisons, et plus largement nos activités professionnelles, ne reflètent pas- ou ne reproduisent pas des rapports de domination, voire certaines formes de violence (Godrie et Santos, 2017)? On peut voir ici la question d’invisibilisation de certaines composantes – la religion par exemple, du fait du rapport historique dominant à la religion; ou de groupes – peu connus-peu étudiés du fait de la distance culturelle et sociale avec les chercheurs (Chobeaux & collab., 2005); ou encore les limitations qu’on impose avec la langue de la majorité (pour le français tout au moins), les codes linguistiques qui hiérarchisent (ceux qui « savent parler et écrire » et les autres, l’utilisation de tels mots et telles expressions, ou tel accent bien coté au détriment d’autres manières de s’exprimer et de dire les choses…)

Les questions de violence et d’invisibilisation se croisent de manière aigue autour des réalités autochtones- celles des premiers peuples des Amériques et les flux de migrations en Europe- provenant d’Asie, d’Afrique, tout au long de l’histoire. Dans le courant politique historique actuel de leur reconnaissance dans le sens de Honneth (2013), les travaux se multiplient pour sortir de l’ombre à quel point l’histoire coloniale – et ses ancrages dans les institutions contemporaines- a façonné l’interculturalité (Saillant, 2017) entre la société majoritaire et les communautés autochtones (Niezen, 2013 ; Kurtness et Hervé, 2014). Il s’agit d’une forme de colonialisme interne (Roy, 2004) qui a laissé peu de place aux possibilités de rencontres, d’échanges, de dialogues, de partages. Qu’en est-il du regard à l’intérieur des peuples colonisateurs européens ? Actuellement, le sujet de la migration se reflète dans les débats européens sur la citoyenneté multiculturelle (Triandafyllidou, 2005).

Comment participer à la décolonisation des savoirs produits dans les sociétés où les communautés et des individus autochtones, afro descendants, migrants – femmes-jeunes-enfants-hommes, font partie de la diversité culturelle et sociale des sujets concernés par nos objets d’étude ? Comment les inclure sans perpétuer des formes de différenciation-stigmatisation ? Comment une réflexion en lien avec les communautés autochtones peut-elle se transposer à d’autres groupes exclus ou invisibilisés ?

Par ailleurs comment contrer ou contourner les contraintes qui nous forcent à reconduire les injustices épistémiques (Godrie et Santos, 2017) ? On peut penser ici aux contraintes de spatialités et de temporalités liées aux standards universitaires établis dans des visées de quantité et diffusion de production. Comment faire la place à une épistémologie du lien (Piron, 2017) ?

Cette orientation et ces questions nous invitent à imaginer la possibilité d’établir des relations dialogiques et égalitaires entre les cultures et à élargir ainsi notre capacité d’être et de mieux comprendre la complexité et les dynamiques de nos milieux de vie. La reconnaissance des besoins humains et socio-environnementaux des personnes dans leur diversité pourrait ainsi générer des processus de transformation sociale basés sur le soutien et la confiance mutuels (Bibeau, 1998). En ce sens, les visées de nos rencontres sont autant politiques que scientifiques, elles font le pari que le choix de mener les recherches avec les sujets concernés contribue à identifier, analyser et transformer les rapports de violence tels qu’ils sont institués dans nos sociétés.

Croiser Recherche avec et interculturalité invite à « faire avec », ensemble et en proximité, dans des interactions horizontales entre des acteurs qui se traitent les uns et les autres avec dignité, sans discrimination et dans le respect de leurs différences linguistiques, de genre, d’appartenance ethnique ou de toute autre nature.

Lors de la semaine scientifique, la réflexion sur la rencontre avec un autrui étranger, chercheur, étudiant, intervenant ou autres sujets impliqués dans les recherches sera un point central afin de mettre en interférence des approches théorico-méthodologiques qui travaillent ces dimensions depuis longtemps telles que l’ethnologie ; l’interactionnisme ; les sociologies cliniques, la psychologie sociale, l’analyse institutionnelle, la santé collective et les approches interculturelles. L’éducation interculturelle se confronte à (Cf. Abdallah-Pretceille, M.2017) un décentrement disciplinaire, statuaire, de pratiques et de formes d’acquisition des savoirs, de déconstruction des rapports micro et macro hiérarchiques institués. Ce décentrement sera donc recherché pour favoriser l’inclusion des différentes formes et processus de production des connaissances.

Ces éléments de réflexion guideront l’organisation de la semaine scientifique Recherche avec 2020. Comme lors des éditions précédentes (Canada, 2014 ; Brésil, 2016 ; France 2018) une importance particulière sera portée à la formation, et donc à l’engagement dans les travaux des étudiants et intervenants professionnels et militants afin de jeter les bases de dispositifs et de partenariat contribuant à mieux faire connaître et reconnaître la recherche « avec » dans les champs de la santé, de l’éducation formelle et non formelle (« l’autre éducation »), de la responsabilité et du travail social, de l’art, de la culture, de la musique, de la gastronomie… La semaine Recherche avec 2020 ne sera donc pas réduite à la forme d’une manifestation scientifique mais constituera plus largement des manifestations socioculturelles dont l’objectif sera de créer un espace privilégié ou toutes les voix devront pouvoir être écoutées dans une ambiance de respect et d’ouverture. Le défi est donc particulièrement ambitieux et demandera un fort engagement des participants, la préparation collective (internationale et interculturelle) de la rencontre constituant en soi, une mise à l’épreuve du projet lui-même.

Bibliographie

Alatorre, G., Baronnet B., Mercon J. (2018), Educación para la interculturalidad y la sustentabilidad: aportaciones reflexivas a la acción. Elaleph.com, UAIM/UAIS, México. 174 p.

Abdallah-Pretceille, M. (2017). L’éducation interculturelle. Paris cedex 14, France: Presses Universitaires de France.

Bibeau, G., (sous presse) Repensando a Antropologia no Estudo das Sociedades Complexas, in Ana Pitta (Directeur), Cultura & Saúde Mental, São Paulo.

Chobeaux, F., Laieb, N. & Vitale, S. (2005). Interculturel et travail social. VST – Vie sociale et traitements, no 87(3), 56-57. doi:10.3917/vst.087.0056.

Freud, S. (2014). Oeuvres complètes Ed. Amorrortu. Argentine

Godrie, B. & Dos Santos, M. (2017). Présentation : inégalités sociales, production dessavoirs et de l’ignorance. Sociologie et sociétés, 49 (1), 7–31.https://doi.org/10.7202/1042804ar

Kurtness, J., Carole Hervé (2014). Tshinanu, nous autres et moi qui appartiens aux trois Amériques. Québec, Presses de l’Université Laval

Honneth, A.(2013). La lutte pour la reconnaissance. Paris, Gallimard

Irigaray, L. Éthique de la différence sexuelle (Éditions de Minuit, 1984)

McAll, C. (2017). Des brèches dans le mur : inégalités sociales, sociologie et savoirsd’expérience. Sociologie et sociétés, 49 (1), 89–117. https://doi.org/10.7202/1042807ar

Monceau, G. & Soulière, M. (2017). Mener la recherche avec les sujets concernés. Le dispositif du réseau Recherche avec. Education et socialisation, 45 (En ligne : https://edso.revues.org/2525)

Niezen, R. (2013). Truth and Indignation. Canada’s Truth and REconciliation Commission on Indian Residential Schools, Toronto Universitu of toronto Press.

Piron, F. (2017). Méditation haïtienne : répondre à la violence séparatrice del’épistémologie positiviste par l’épistémologie du lien. Sociologie et sociétés, 49 (1),33–60. https://doi.org/10.7202/1042805ar

Roy, B. (2004) Sang sucré, pouvoirs codés, médecine amère. Québec, Presses de l’Université Laval

Triandafyllidou, A. (2005). Nuevos retos para Europa: migración, seguridad y derechos de ciudadanía. Revista CIDOB d’afers internacionals, 39-59.