Programme

Programme des activités scientifiques

Sherbrooke, du 12 au 16 mai 2025

 

LUNDI 12 MAI

Lieu : Baobab, café de quartier et hybride pour la matinée et l’atelier relève étudiante

 

Accueil dès 9h

9h30 :  Ouverture. Mot d’accueil du comité scientifique en fr, esp, por, et présentation des délégations

10h30: Pause

10h45 : Panel d’ouverture : Le point de vue des premières concernées: comment dépasser cet impensé de la recherche ?
Céline Letailleur, collectif Affreux, sales et méchantes, Cinira Magali Fortuna, Université de São Paulo (campus Ribeirão Preto), et Javorka Zivanovic, Université de Sherbrooke

12h : Repas au Baobab, café de quartier – Buffet froid offert aux personnes participantes

14h-15h30 : Atelier relève étudiante I Science ouverte : publier en libre accès, collaboration avec l’Association science et bien commun – Érika Nimis, Elisabeth Arsenault et Gilbert Babena

Description : Atelier sur les enjeux et pratique de la publication en libre accès destiné à la relève étudiante. Présentation d’initiatives éditoriales de Éditions science et bien commun.

16h-17h30 : Atelier Restitutions I – Et si la danse…?
Restitution de la journée et préparation de la performance du vendredi matin
Animation : À confirmer

17h30-19h : Cocktail de bienvenue, Baobab, café de quartier.

 

MARDI 13 MAI

Lieu : Université de Sherbrooke

 

Accueil dès 9h à l’Agora/Carrefour de l’information (salle B1-2002)

9h30: Ouverture de la journée – Comité fil rouge

9h40: Mot d’accueil par Anick Lessard, Doyenne de la Faculté des sciences humaines : Les communautés dans les partenariats de recherche.

10h : Agora, Panel Axe 1 : Expériences vécues et contributions des personnes premières concernées dans la recherche et l’enseignement.
Heroy Muñoz Gómez, Ana Paola Morgado Luna, Esther Arellano Calva, Universidad Veracruzana et Jo-Anni Joncas, Université de Sherbrooke

Animation : Anta Niang, Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux (CIUSSS de l’Estrie-CHUS) et Sie Poveda Velasquez, Cégep de Sherbrooke

Description : Parmi les enjeux et questions abordées dans ce panel : les expériences de participation aux recherches des personnes concernées, la place de ces recherches dans leurs parcours, l’appropriation des résultats et l’autonomisation des capacités d’action dans leurs milieux. Qu’est-ce que cela signifie de participer et de faire avec ? Comment ces personnes s’engagent-elles dans ces démarches, avec quelles attentes et ressources ? Quelles stratégies privilégient-elles pour la collecte et l’analyse des données ? Quels bénéfices retirent-elles des processus participatifs ? Quels impacts ces engagements ont-ils sur les réalités étudiées et sur les relations sociales qui en découlent ?

11h: Pause

11h15 : Discussion avec la salle en sous-groupes et plénière.

12h-13h30 : Lunch à la cafétéria du Pavillon multifonctionnel, Université de Sherbrooke

13H30-16H

Note : Les ateliers 1, 2 et 3 se déroulent en parallèle.

Atelier 1 – Comment faire avec les enfants, les jeunes et les familles ? – Local : A6-2028

Personne contact : Élodie Faisca : efaisca@parisnanterre.fr

Anna Rurka et Élodie Faisca, Université Paris Nanterre

Recherches participatives et perspectives radicales : études de cas en enfance-jeunesse – FRANCE
Recherches participatives et perspectives radicales de l’enfance.
Il s’agit de :
1) Réfléchir à la manière de concevoir des recherches participatives avec les enfants et les jeunes, en mobilisant une perspective radicale de l’enfant et de l’enfance;
2) Examiner comment le travail social radical peut s’enrichir et se développer à travers des pratiques de recherches participatives.
Emmanuelle Chartrand et Sara Tourigny, Université de Québec en Outaouais

Résister à l’invisibilisation du vécu des familles : perspectives critiques en intervention psychosociale et en formation initiale – CANADA

Cette proposition d’atelier est basée sur des échanges ayant eu lieu lors de trois journées de travail réalisées à la fin de l’été 2024, dans le cadre du projet de recherche IFAM mené par Vicky Lafantaisie et son équipe. L’étude IFAM cherche à déterminer comment mettre en place, au sein des programmes de formation existants, des pratiques d’enseignement qui favoriseront des interventions soutenant l’empowerment des familles. L’atelier permettra de poursuivre les réflexions collectives sur la participation des personnes concernées dans les formations initiales de recherche et d’intervention, en croisant les préoccupations des personnes ayant participé aux trois journées de travail de la recherche IFAM avec celles des participant·e·s du Symposium Recherche Avec à Sherbrooke.
Youcef Sidhoum, CY Cergy Paris Université et Julie Bouchard, RÉPAQ.

Parentalité et implication dans les écoles alternatives – FRANCE

Qu’est-ce que disent les pères des raisons de leur engagement dans la recherche menée avec eux? L’objectif sera de questionner les différentes implications des pères dans ces instances et de comprendre les raisons de leur engagement au sein de celles-ci. Un parallèle pourra être fait entre des parents français, canadiens et brésiliens.
Atelier 2 – Qui est concerné ? Dénouer postures et engagements – Local : A6-2029

Personne contact : Gilles Monceau, gilles.monceau@cyu.fr

Gilles Monceau, CY Cergy Paris Université

L’université comme objet de recherche, tensions et défis – FRANCE

Analyser les difficultés, paradoxes, tensions quand on mène des recherches à propos de l’université, quand on est à la fois chercheur et acteur du milieu concerné. Ici les chercheurs peuvent être aussi « personnes concernées ».
Nafissa Zaaraoui et Junia Vieira, Université de Tours

Éthique et engagements, des chercheurs.es – FRANCE

Nous nous demanderons s’il est souhaitable pour le chercheur et pour toute production de savoirs, d’observer une séparation totale entre sa pratique scientifique et son action « militante » ou engagée. Plus précisément, comment faire science en en conjuguant « position critique principielle » et position engagée du « citoyen chercheur » ?
Gwendoline Henry-Berger, Magalie Pereira et Rosana Possani-Dantas, Université de Limoges
Gwendoline Henry-Berger, Magalie Pereira et Rosana Possani-Dantas, Université de Limoges

Médiations réflexives de la recherche : « faire avec » soi pour « faire avec » autrui – FRANCE

Sous la forme d’un groupe de parole, il sera question de partager, de présenter, d’exposer, de témoigner de nos expériences de recherches, qu’elles soient liées ou non à nos environnements professionnels. L’objectif est de comprendre de quelle manière les rapports à l’histoire, à la mémoire, à la culture, à la langue ou encore aux savoirs, traduisent des enjeux pluriels, venant interroger le poids de l’institution, des implications qui s’en dégagent et des biais qui peuvent en résulter dans le « faire avec ».
Jude Civil, Université d’Ottawa Expérience vécue de
l’immigration, implication
personnelle et proximité dans
la recherche.
Mes analyses mettent en lumière les rapports de pouvoir et les inégalités vécues par les immigrant.e.s dans leur quotidien, tout en interrogeant les structures sociales et culturelles qui façonnent leur expérience au Brésil. Certaines réalités explorées dans ces recherches résonnent avec mes propres expériences au Brésil. L’objectif de cette communication est donc de réfléchir sur la manière dont les chercheurs peuvent mener des recherches en tenant compte leurs expériences vécues. En somme, l’idée est de comprendre et d’analyser des phénomènes vécus personnellement par des chercheur.e.s et sur leurs implications et de leurs proximité dans la réalisations de ces recherches.
Amine Ennajari, Mélyna
Gaulin, Nicolas Mougeot,
Université d’Ottawa
Repenser la recherche engagée: Entre posture académique et réalités institutionnelles – CANADA
Nous proposons une réflexion ancrée dans notre expérience durant un travail de recherche en sociologie. Elle s’oriente sur la manière de donner une voix aux populations étudiées et de mettre en lumière leurs réalités sans leur imposer une lecture extérieure, tout en
naviguant dans les dynamiques bureaucratiques et politiques nécessaires (mais pas toujours adaptées) pour générer un impact concret dans la société.

 

Atelier 3 – Qu’est-ce qui se joue dans les rencontres ? Autodétermination et autres dynamiques – A5-1012

Personne contact : Jo-Anni Joncas, Jo.Anni.Joncas@USherbrooke.ca

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Fabiana Ribeiro Santana avec le Groupe d’étude et de recherche sur l’agroécologie et la santé (en ligne), Universidade Federal de Goiás

Dynamiques relationnelles de recherche avec les communautés rurales de quilombos – BRÉSIL
Analyse des relations et des pratiques constituées dans le processus de recherche-action avec les communautés rurales de quilombos, les associations de quilombos et les organismes gouvernementaux au Brésil, ainsi que les contradictions, tensions et l’évolution de ces relations. Les peuples Quilombola sont les descendants d’esclaves afro-brésiliens qui se sont échappés des plantations du Brésil avant l’abolition de l’esclavage dans le pays au XIXe siècle. Les Quilombolas ont résisté au régime esclavagiste du colonisateur européen et ont fondé des communautés isolées.
Jo-Anni Joncas, Université de Sherbrooke et Diane Labelle, Conseil scolaire des Premières Nations en éducation des adultes (CSPNEA-FNAESC)

La parole aux personnes concernées dans la formation professionnelle en contexte autochtone : enjeux de justice sociale et d’autodétermination – CANADA
Présentation d’un projet de recherche collaborative du point de vue des relations entre acteur.trice.s de la recherche, des retombées du projet pour les participant.e.s et d’organisation partenaire. Un support vidéo de 8min donne la parole aux principaux concernés qui sont les personnes apprenantes des Premières Nations qui suivent une formation professionnelle en communauté autochtone et personnes formatrices. Les concepts de justice sociale et d’autodétermination sont centraux dans la démarche.
Amélie Blanchet-Garneau, Université de Montréal

Positionnalité en recherche et relations anti-oppressives – CANADA
La recherche ne se limite pas à la production de connaissances, elle peut devenir un outil puissant de changement social, permettant de confronter les inégalités sociales et oppressions tout en favorisant la reprise du pouvoir d’agir des populations. Cependant, la recherche peut aussi reproduire des relations de pouvoir inéquitables et contribuer à l’oppression, particulièrement lorsque les personnes chercheuses travaillent auprès de populations historiquement et socialement vulnérablisées. Les réflexions présentées ont émergé collectivement dans le cadre des travaux d’une communauté de pratique dédiée spécifiquement à la question de la positionnalité en recherche. Nous discuterons des forces et des défis liés aux questions de positionnalité, tout en proposant des pistes de réflexion pour les personnes chercheuses souhaitant s’investir véritablement dans le développement de relations anti-oppressives en recherche.
Joséanne Desrosiers, Hugo
Asselin et Nancy Julien,
Université du Québec en
Abitibi-Témiscamingue,
Stéphane Laroche et Elizabeth
Larouche, Centre d’amitié
autochtone de Val-d’Or (en
ligne), Amélie Blanchet
Garneau, Université de
Montréal
Peindre sa douleur: proposition
d’une méthodologie de
recherche décoloniale,
collaborative et créative pour
explorer les significations de la
douleur chronique auprès
d’Autochtones
Dans le projet présenté, l’utilisation de l’art pour explorer les significations de la douleur chronique était une initiative des partenaires de recherche, afin de se distancer des méthodes conventionnelles de collecte de données pour plutôt utiliser une méthode culturellement pertinente pour favoriser l’intérêt et la participation des Autochtones. L’art a permis d’explorer la douleur chronique autrement que par des mots, d’approfondir et d’enrichir les discussions, en plus de créer un premier contact sécurisant entre les personnes et les membres de l’équipe de recherche. L'art a également facilité la participation volontaire à une étape ultérieure du projet de recherche, puisque toutes les personnes ayant participé aux ateliers d’art ont accepté d’être recontactées pour une conversation individuelle.

 

RETOUR À L’AGORA/Carrefour de l’information (salle B1-2002) pour la dernière activité de la journée :

16h-30 – 17h45Atelier Restitutions II – Et si la conférence gesticulée…?
Restitution de la journée et poursuite de la préparation de la performance du vendredi matin
Animation: Céline Letailleur, collectif Affreux, sales et méchantes
Lieu : Agora (B1-2002)

 

MERCREDI 14 MAI

Lieu : 9h-13h30 – Baobab (en matinée)

Accueil dès 9h

9h15: Ouverture de la journée – Comité fil rouge

9h30 : Panel Axe 2  : Dépasser l’extractivisme scientifique. Les recherches avec comme espaces relationnels entre jeux de pouvoir et réciprocités
Carole Drolet, Université de Sherbrooke; Felipe Lima dos Santos, CY Cergy Paris Université et Élodie Faisca, Paris Nanterre Université

Description : Ce panel aborde les rapports de pouvoir autant que les postures éthiques pouvant contribuer à tisser du lien, à créer de la réciprocité. Comment favoriser les réciprocités et alliances dans une perspective de transformations sociales sans que les recherches participatives soient coupées de l’action ? Cet axe interroge également la manière dont les recherches participatives questionnent, dépassent ou renforcent l’extractivisme scientifique et les rapports de pouvoir au sein des communautés participantes.

10h30 : Pause

10h45 : Discussion en sous-groupes et plénière d’échange

12h-13h30 : Lunch au Baobab, café de quartier, et conférence-midi de Brian Bègue, CY Cergy Paris Université, intitulée « Anthropologie critique de l’intelligence artificielle : quelle place pour les citoyen-ne-s ? »
Animation : Marguerite Soulière, anthropologue

14h-16H

Lieu : Université de Sherbrooke
Note : Les ateliers 1, 2 et 3 se déroulent en parallèle.

Atelier 1. Éprouver les territoires : histoires coloniales et luttes anti-racistes dans la recherche et la formation – A6-2024

Personne contact : Anta Niang, anta.niang.ciussse-chus@ssss.gouv.qc.ca

Anta Niang, Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux (CIUSSS de l’Estrie-CHUS), Jacqueline Schneider, Savoirs partagés (CIUSSS-NIM), Nathalie Mondain, Nicolas Bantiebou Kango, Alphonse Pignan, Walner Osna, Andy Antoine, 3 autres personnes étudiantes à confirmer, tous.tes de l’Université d’Ottawa,

Parcours migratoires étudiants et participation au monde socioprofessionnel – FRANCE, CANADA, AFRIQUE FRANCOPHONE, DIASPORAS AFRICAINES

Inspiré d’une collaboration en cours avec le Forum Afrique Monde, cet atelier a comme point de départ les multiples sens émergés de la notion de territoire lorsqu’on réfléchit aux parcours migratoires des personnes étudiantes originaires d’Afrique et des diasporas africaines au Canada et dans le reste du Monde. En nous appuyant sur des partages d’expériences vécues des premières personnes concernées réalisées au sein d’une table ronde qui a eu lieu en novembre de 2024, nous souhaitons discuter, avec les personnes étudiantes Internationales présentes, leurs multiples manières de comprendre, de vivre et d’éprouver les territoires où se déroulent leurs trajectoires de vie.
Karine Croteau, Université d’Ottawa

Traumatismes et détresse vécue par les personnes autochtones – CANADA

Réalités et enjeux vécus par les personnes autochtones en situation de détresse bio-psycho-sociale-spirituelle.
Ana Pereira dos Santo (en ligne)

Expériences des soins des femmes noires victimes de violence et formation antiraciste – BRÉSIL

Proposer un rapport d’expérience (en portugais, si possible) sur une proposition de recherche interventionnelle réalisée dans le cadre de mon post-doctorat à la Fundação Oswaldo Cruz / FIOCRUZ Minas. Le projet a collecté des données sur les soins fournis aux femmes noires en situation de violence auprès d’un groupe de travailleurs qui travaillent dans des services spécialisés pour les femmes en situation de violence dans la ville de Belo Horizonte, Minas Gerais. De plus, nous avons créé une formation antiraciste et critique avec le collectif qui problématisait des concepts tels que la nécropolitique, le racisme institutionnel, la formation sociale brésilienne, la blancheur, entre autres.
Estela Cardoso, Marcella, Gonçalves da Silva et Marina Maria Pereira de Carvalho, Universidade Federal Fluminense (en ligne) Réflexions sur la violence d'État dans la recherche avec les femmes noires : comment soigner sans reproduire plus de violence ? – BRÉSILNous réfléchissons à nos privilèges et à la manière dont nous pouvons accueillir et renforcer le pouvoir de femmes affectées par la violence d'État dans une perspective décoloniale et antiraciste, sans reproduire, une fois de plus, la violence qui empêche, efface et invisibilise l'autre. Les rencontres avec ces mères, ainsi que les études et débats constants, nous ont montré que cette discussion n'est possible qu'en nous analysant et en nous impliquant en tant que sujets-chercheurs, c'est-à-dire en remettant en question nos savoirs et nos lieux de privilèges. Ainsi, la question que nous voulons discuter et qui nous accompagne dans notre quotidien de professionnels de la santé mentale et de chercheurs est la suivante : comment pouvons- ous soigner sans reproduire davantage de violence ?
Atelier 2 – Résistances, bricolages et appropriations de la recherche par les personnes principales concernées – A6-2028

Personne contact : Philippe Chaubet, chaubet.philippe@uqam.ca

Philippe Chaubet, Université du Québec à Montréal
Éthique, appropriation et diffusion des données aux personnes premières concernées – CANADA
Échanger sur l’idée de remettre dans les mains des personnes premières concernées des vidéos qui ont servi à des analyses scientifiques. Ces séquences vidéos sont beaucoup plus parlantes, percutantes en elles-mêmes, que les analyses scientifiques, sèches et peu lues qui en dérivent. J’ai un exemple à partager de comment une école a réussi à s’approprier une partie de ces matériaux pour les réinvestir à des fins de formation interne, et de « remontage » de moral pour les équipes.
Baptiste Godrie, Université de Sherbrooke
Recherches participatives et extractivisme scientifique – Canada
Échange sur le concept d’extractivisme scientifique qui permet d’analyser la nature des relations entre les universitaires et les milieux avec lesquels ils et elles travaillent. Le concept permet de penser ces relations du point de vue des personnes ou organismes communautaires (= associations) qui sollicitent les universitaires ou sont sollicitées par elles et eux : quelles sont leurs expériences de collaboration, les pratiques de collaboration et de résistance mis en oeuvre par ces personnes/groupes ?
Bruno Robbes et Jean-François Nordmann, CY Cergy Paris Université et Sébastien Pesce, Université de Tours
Témoignages croisés sur l’appropriation de dispositifs de formation basés sur la coopération par des enseignants stagiaires – FRANCE
Quand la recherche nous apprend la façon dont certains formés reconfigurent (manipulent, “bricolent”, revisitent, voire détournent, “dévoient”, instrumentalisent) un dispositif de formation basé sur la coopération. Quelles perceptions et prises en compte par les formateurs de ces reconfigurations (qui associent et engagent les formés, manifestent leur autonomie et leur prise en main de leurs besoins de formation), pour quelles évolutions du dispositif et quels effets de formation ?

Judeon Yong Lemoumoum, Université d’Ottawa
Rapprocher les communautés noires et la recherche : réflexions sur l’approche de recherche participative de l’Observatoire des communautés noires du Québec

– CANADA

Cette communication vise à présenter le dispositif de recherche participative par et pour les communautés noires au sein de l’Observatoire des communautés noires du Québec. Il s’agit à la fois de partager notre expérience, et d’en proposer une lecture critique afin de nourrir un dialogue constructif autour des approches participatives en recherche. L’Observatoire a pour mandat de documenter et d’analyser, de manière participative, les réalités des communautés noires du Québec, en mettant un accent particulier sur les jeunes. Son dispositif intégré repose sur cinq groupes de recherche thématiques — culture, économie, éducation, justice, santé et services sociaux — ainsi qu’un comité de recherche des jeunes.
Atelier 3 – Atelier surprise – A6-2029

Personne contact : Cinira Fortuna, fortuna@eerp.usp.br

Cinira Magali Fortuna, Felipe Lima Dos Santos, Ana Paula Ribeiro, Dorea, Universidade de São Paulo (campus Ribeirão Preto) et Silvia Tedesco, Universidade Federal Fluminense- BRÉSIL
Atelier surprise
Depuis le début des symposia, Cinira propose un atelier dont les personnes participantes ne connaissent pas le contenu à l’avance. Ces dernières sont appelées à contribuer au déroulement de l’atelier.

Note : prévoir le transport en bus jusqu’au Baobab.

De retour au Baobab :
16h45-18h : Atelier Restitutions IV – Et si le dessin…?
Restitution de la journée et poursuite de la préparation de la performance du vendredi matin
Animation: Aline Deorristt, Universidade Federal Do Rio Grande Do Sul

19h30: Baobab, Soirée micro ouvert thématique : Les arts pour habiter, se relier et transmettre nos mondes
Première partie : Vivian Labrie, conteuse, chercheure autonome, associée à l’IRIS et à l’équipe de recherche ÉRASME

JEUDI 15 MAI

 

9h00-13h30 : Lieu : Baobab

Accueil dès 9h au Baobab

9h15 : Ouverture de la journée – Comité fil rouge

9h30:  Baobab. Panel Axe 3 : Création artistique et empuissancement politique: renouvellement de nos pratiques et postures de recherche.
Vivian Labrie, terrienne ; Claire de Saint-Martin, CY Cergy Paris Université, et Marie Astier, Centre national pour la création adaptée ; Aline Deorristt, Universidade Federal Do Rio Grande Do Sul

Animation : Jacqueline Schneider, Savoirs partagés (CIUSSS-NIM) et Felipe Lima dos Santos, CY Cergy Paris Université

Description : Ce panel abordera les questions et enjeux suivants : Quelles sont les pistes de renouvellement de nos pratiques et postures de recherche? De quelle manière les moments et processus collectifs de création artistiques peuvent-ils participer à la construction de nouvelles relations sociales moins hiérarchiques et à renouveler les visions des réalités vécues et étudiées dans les recherches participatives ? L’activité préparatoire en avril 2024 et les expériences des membres du réseau conduisent à penser que les processus collectifs de création artistique, dans leur dimension politique, peuvent favoriser une autre rencontre qui contourne et transforme les places établies et assignées, ainsi qu’à diffuser les résultats hors des circuits académiques pour contribuer aux débats publics.

Discussion en sous-groupes et plénière d’échange

10h45 : Pause

Poursuite des échanges

12h-13h30 : Lunch au Baobab, café de quartier. Conférence-midi par Ana Paola Morgado Luna, Heroy Muñoz et Esther Arellano Calva (Universidad Veracruzana) intitulée « Théâtre forum et éducation inclusive : projection vidéo et paroles d’étudiant.es universitaires en situation de handicap »
Discutant : Alexandre Ployé, CY Cergy Paris Université
Résumé : Communication interactive et participative, basée sur notre expérience du théâtre forum d’Augusto Boal. Cette méthode, issue du théâtre de l’opprimé, permet de mettre en scène des situations de discrimination et de chercher collectivement des solutions. Nous partagerons avec vous notre expérience du projet « Étudiant.es universitaires en situation de handicap : échange et analyse d’expériences d’éducation inclusive ». Ce projet, auquel nous avons participé en tant qu’étudiante, juriste et enseignant, visait à sensibiliser la communauté universitaire à l’importance de l’éducation inclusive.

14h-16H

Lieu : Université de Sherbrooke et Baobab
Note : Les ateliers 1, 2 et 3 se déroulent en parallèle.

Atelier 1. Croiser les perspectives, articuler les savoirs ? Mieux comprendre les réalités des personnes premières concernées et transformer les pratiques – A6-2028

Personne contact : Aline Garcia Aveiro, aveiro.aline@gmail.com

 

Emmanuel Rusch, Université de Tours
Intégration des savoirs expérientiels des patient-es dans le système de santé et la recherche
– FRANCE
L’un de mes champs de recherche porte sur l’intégration des savoirs expérientiels des patients et personnes vulnérables dans l’organisation du système de santé et dans la formation des futurs professionnels de santé (médecin, infirmiers, …). Ces recherches débouchent actuellement sur la mise en place dans la région Centre Val de Loire d’une Maison des usagers et des savoirs expérientiels en santé (projet régional MUSES qui a été « inauguré » le 16/12/2024). Une illustration récente porte sur la santé bucco-dentaire ou santé orale en France (une stratégie nationale est en cours d’élaboration au ministère de la santé)
Gilles Bouthé et Catherine Aubouin, CY Cergy Paris Université

Défis de l’universitarisation de la formation infirmière : enjeux politiques et professionnels
– FRANCE

Nous proposons d’analyser les défis liés à l’universitarisation de la formation infirmière (adaptation des curricula, intégration des formateurs en soins infirmiers, articulation entre théorie et pratique clinique). Il s’agira de discuter des enjeux politiques et professionnels (reconnaissance académique, statut des formateurs et enseignants, évolution des compétences infirmières, socialisation à la recherche des infirmières), notamment en partageant des retours d’expérience de différents pays ayant déjà mis en œuvre ce processus, et en identifiant des leviers et bonnes pratiques pour faciliter la mise en place d’une formation universitaire en soins infirmiers.
Aline Garcia Aveiro, Paris Nanterre Université
Croiser la réflexion sur santé et participation en protection de l’enfance
– FRANCE
Nous aimerions réfléchir au croisement des thèmes santé(s) et participation(s). Dans le contexte de la protection de l’enfance, réfléchir à la santé des enfants et des adolescents placés nécessite donc de réfléchir non seulement à la complexité du concept de santé, mais aussi à la pluralité des acteurs et des intervenants autour de l’enfant pendant la prise en charge. C’est à dire, au-delà de l’enfant lui-même, comprendre la famille ainsi que les professionnels de la santé et de l’aide sociale à l’enfance
Ana Paula Ribeiro Dôrea, Letícia Missiato Alvarenga (en ligne) et Cinira Magali Fortuna, Université
de São Paulo (campus Ribeirão
Preto)
Photovoice en soins infirmiers :
l'impact sur le développement de la réflexivité dans la formation – BRÉSIL
Le travail présenté implique la photographie comme expression des étudiant.es qui sont les participants à la recherche. En étant capable d'exprimer la voix de la personne qui l'a prise, la photographie exprime également le contexte social de la communauté, puisque ces documents traduisent les pensées, favorisent le dialogue et encouragent les actions visant à transformer la réalité. En ce sens, les programmes des cours d'infirmières de premier cycle, en prévoyant le développement de compétences techniques, cognitives et réflexives afin d'avoir une pratique professionnelle qui promeut des soins de santé complets, ont besoin de dispositifs qui impliquent positivement le développement du sens critique-réflexif des étudiants.
Maristel Kasper, sciences
infirmières et éducation (en ligne)La place des soins de santé primaires dans la formation professionnelle technique en soins infirmiers dans le sud-ouest de l’État de Minas Gerais, Brésil – BRÉSIL
Cette communication présentera des résultats d’une recherche portant sur les connaissances et les pratiques liées aux soins primaires développées par les travailleurs des équipes de santé familiale (ESF) au cours de leur formation initiale et la manière dont elles sont mises en œuvre dans le cadre de leur travail professionnel. Cette étude internationale s'inscrit dans une approche qualitative et mobilise le cadre théorique etméthodologique de la sócio-clinique institutionnelle, issue de l'analyse
institutionnelle.  27 techniciens infirmiers en soins de santé primaires de la municipalité de Passos, Minas Gerais, Brésil, des aides-soignants en France ont participé à cette recherche.
Atelier 2 – Comprendre les interactions avec l’environnement : expérimenter de nouvelles méthodes – A6-2029

Personne contact : Nawal Hafed, nawaal.hafed@gmail.com

Nawal Hafed, chercheuse indépendante
Cartographique systémique et inégalités sociales : stimuler les capacités d’agir
– FRANCE
Cartographie systémique de l’individu face aux inégalités sociales construite autour de mes recherches scientifiques à travers l’approche qualitative (récit de vie, observation), et dans le cadre professionnel et personnel (en étant salariée et chercheuse indépendante précaire). Il s’agit de mettre en évidence les facteurs environnementaux, sociaux et économiques impactant les capacités d’agir de l’individu. Aussi, cette cartographie permettra dans un premier temps d’échanger sur les freins, mais également, proposer des outils pour améliorer, voir remédier à certains freins pour développer le potentiel de chaque individu.
Martin Knapp, Paris Nanterre Université
Parcours commentés en protection de l’enfance
– FRANCE
Découverte de la méthode de recherche par « parcours commentés » (inspiré des entrevues marchées de Margarethe Kusenbach). Il s’agit d’entretiens réalisés en marchant afin d’échanger avec les enquêtes sur leur quartier/territoire/environnement. Dans mon cas, il s’agit d’entretiens réalisés pour explorer les effets de quartiers sur la protection des enfants.
Glen Hascoët, Université du Québec à Montréal
Inclure la nature, la santé et l’écologie dans l’enseignement des sciences au secondaire
– CANADA
Mon projet de thèse (doctorat interdisciplinaire Santé et Société, UQAM) croise les thèmes de la santé, l’éducation, la nature et l’écologie. J’aimerais discuter des pratiques alternatives appliquées aux cours de sciences au secondaire dans les écoles publiques régulières, alternatives et autochtones.
Estela Cardoso Pereira, Universidade Federal Fluminense (en ligne) Expériences de groupes cliniques à l'université : construction de
récits collectifs – BRÉSIL
A partir de la compréhension des enjeux qui traversent la santé mentale des étudiant.es, il s'agit de discuter des modalités de prise en charge de la souffrance étudiante qui peuvent être développées dans la sphère du collectif, à partir de la perspective large de la pratique clinique et de la gestion des groupes cliniques, dans le but de favoriser la construction de récits collectifs comme ligne directrice éthique de la politique clinique et de la résistance
étudiante aux processus d'exclusion institutionnelle.
Au Baobab : Expérimentation – Cartes sensibles : se distancier des rapports hiérarchiques entre les savoirs

Personne contact : Agnès Pottier, agnes_pottier@icloud.com

Agnès Pottier, chercheuse indépendante, Marguerite Soulière, anthropologue et Clara Chagas Paraboa, Université Lumière Lyon 2
Cartes sensibles, rapports hiérarchiques, subjectivité, prises de parole des personnes concernées
– FRANCE ET CANADA
Expérimenter un mode d’expression orienté sur le sensible plutôt que sur l’analyse, notre objectif étant de se distancier des rapports hiérarchiques entre les savoirs dits « scientifiques » et les savoirs « non académiques » en créant des conditions qui facilitent les prises de parole (et de puissance) des personnes concernées. Concrètement, nous avons identifié un premier organisme partenaire avec/pour/chez qui nous pourrions développer l’activité, la préparer en amont du symposium. La préparation serait fondée sur l’identification de l’objet/ la thématique de l’activité de cartes sensible à partir des centres d’intérêt, questionnements, préoccupations des gens du quartier dans lequel l’organisme est implanté. Cette activité serait ouverte aux citoyens et aussi aux étudiant.e.s et aux chercheur.e.s locaux et internationaux.

Note : Prévoir le retour au Baobab pour les personnes à l’Université de Sherbrooke

Au Baobab :
16h45-18h : Atelier Restitutions IV Et si le théâtre…?
Restitution de la journée. Poursuite de la préparation de la performance du vendredi matin
Animation : Amélie Blanchet Garneau, Université de Montréal et Claire De Saint-Martin, CY Cergy Paris Université

VENDREDI 16 MAI

Lieu : Baobab et hybride

Accueil dès 9h

9h30 :  Que retenons-nous, individuellement et collectivement, sur la participation des personnes premières concernées ?
Restitution collective en deux temps : performances scéniques, puis animation participative de type bol de poissons

10h45 : Pause

11h : Présentation du projet de 7e symposium au Brésil en 2027

11h45 : Tour d’horizon des contextes nationaux en lien avec le mouvement « Stand-up for Science » et état des lieux des échanges de la semaine sur ce sujet

12h30 : Lunch, poursuite des échanges et départs