SEGUNDO FORO INTERNACIONAL SOBRE LA INCLUSIÓN EN LA EDUCACIÓN SUPERIOR

L’inclusion exige l’adaptation de l’environnement à la personne et non l’adaptation de la personne – voire l’effacement de son handicap – pour être acceptée dans la société (de Saint Martin, 2019). Cette adaptation du système universitaire ne va pas de soi. Ebersold (2008) rappelle qu’en France, la vision du handicap repose sur une appréhension défectologique qui conduit à une responsabilité individuelle, à savoir la motivation de l’étudiant et sa capacité à s’adapter à l’environnement. Cette approche intégrative contredit le processus inclusif.

Si les politiques publiques en France ont, depuis 15 ans, mis en place l’école inclusive, l’inclusion universitaire fait beaucoup moins l’objet d’intérêt et de débats. Est-elle un impensé des politiques publiques ?

Après avoir défini l’inclusion et présenté la politique inclusive française, j’examinerai sa mise en place au sein des Universités. Cela me conduira à proposer des pistes de réflexion montrant que, s’il est injuste de penser que l’inclusion universitaire est un impensé des politiques publiques, elle reste inaboutie. L’équité territoriale n’est pas accomplie. De grandes inégalités perdurent entre les filières, les niveaux d’enseignement et l’accessibilité de l’université reste « fragmentaire » (Feuilladieu, Gombert et Assude, 2015) pour les étudiants en situation de handicap.

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