
Espaces d’échanges Sherbrooke 2025
Les recherches avec du point de vue des personnes premières concernées
Oui c’est bien ici et maintenant (et jusqu’au 20 janvier 2025) que vous êtes invité.e.s à déposer vos propositions d’Activités pratiques et d’Ateliers Relève étudiante qui se dérouleront les mardis-mercredis et jeudis après-midis.
Sim, é agora (e até 20 de janeiro de 2025) que você está convidado a enviar suas propostas de Atividades Práticas e Workshops de Sucessão de Alunos, que ocorrerão nas tardes de terça e quinta-feira.
Sí, es aqui y ahora (y hasta el 20 de enero de 2025) cuando le invitamos a presentar sus propuestas de Actividades Prácticas y Talleres de Sucesión de Alumnos, que tendrán lugar los martes y jueves por la tarde.
Dans une première étape, nous colligeons ici toutes les propositions, qu’importe leur degré d’élaboration. Il s’agit de mettre ensemble et de rendre accessibles à toutes et tous nos divers intérêts et désirs pour la semaine du 12-16 mai 2025. Nous vous encourageons à y inclure la forme de restitution que vous souhaiteriez faire (vidéos, balados, expression artistique, texte, article scientifique, etc..). Toutes les formes sont bienvenues!
Utiliser l’espace commentaire pour écrire vos propositions et répondre, questionner, ajouter à celles des autres!
Como primeira etapa, estamos reunindo aqui todas as propostas, independentemente do seu grau de desenvolvimento. A ideia é reunir e tornar acessível a todos os nossos diversos interesses e desejos para a semana de 12 a 16 de maio de 2025. Recomendamos que você inclua a forma de retorno que gostaria de dar (vídeos, podcasts, expressão artística, texto, artigo científico, etc.). Todas as formas são bem-vindas!
Use o espaço de comentários para escrever suas propostas e responder, questionar e acrescentar algo às propostas dos outros!
Como primera etapa, estamos recopilando aquí todas las propuestas, independientemente de su grado de desarrollo. La idea es poner en común y hacer accesibles a todos nuestros diversos intereses y deseos para la semana del 12 al 16 de mayo de 2025. Le invitamos a proponer la forma de restitución que desea (vídeos, podcasts, expresión artística, texto, artículo científico, etc.). Todas las formas son bienvenidas.
Utiliza el espacio de comentarios para escribir tus propuestas y responder, cuestionar y añadir a las de los demás.
Bonjour,
Je pense à des activités (ateliers ou rencontres avec des communautés) concernant
-les parents, la parentalité (peut-être suite de l’atelier de Chaingy 2023 avec Silvia Valentim, Elodie Scheinvar et Youcef Sidhoum) à propos de recherches avec
-le milieu universitaire : les difficultés, paradoxes, tensions quand on mène des recherche à propos de l’université (quand on est à la fois chercheur et acteur du milieu concerné). Ici les chercheurs peuvent être aussi « personnes concernées ».
C’est volontairement large pour que ce soit possible de regrouper avec d’autres.
Amitié
G.
Je suis intéressée par l’atelier sur le milieu universitaire, en tant que personne concernée.
Proposition-datelier-VF-enfance-et-radicalite.docx
Bonjour
@Elodie Faisca et moi-même avec les collègues de la revue Articulation(s) https://articulations.numerev.com/
nous souhaitons proposer un atelier dont le titre pourrait être « Recherches participatives et perspectives radicales de l’enfance ». Le format hybride peut être envisagé.
L’atelier explorera les liens entre les approches participatives en recherche et le travail social radical dans ses visées transformatives. Il s’agira d’engager une réflexion collective autour de deux objectifs principaux :
1. Réfléchir à la manière de concevoir des recherches participatives avec les enfants et les jeunes, en mobilisant une perspective radicale de l’enfant et l’enfance.
2. Examiner comment le travail social radical peut s’enrichir et se développer à travers des pratiques de recherches participatives.
Modalités possibles
L’atelier s’articulera autour de l’analyse des recherches participatives présentées sous forme d’études de cas, permettant d’illustrer les interactions entre
– Les pratiques des chercheurs employés dans ces recherches
– La réception de la recherche par des participants, et par la communauté académique et professionnelle.
Ces cas serviront de base pour engager une réflexion critique alimentant les objectifs présentés.
Les participants seront invités à partager des exemples issus de leurs propres expériences de recherches, favorisant ainsi une analyse collective des dynamiques participatives et des pratiques radicales. Les discussions se concentreront sur les thèmes suivants :
• Les pratiques et postures des chercheurs dans le cadre des recherches participatives.
• La manière dont les jeunes perçoivent et s’approprient leur participation.
• L’impact des recherches participatives sur les communautés, groupes professionnels et académiques.
Production et valorisation
Les échanges de l’atelier seront retranscrits et retravaillés d’une manière collaborative dans une optique de publication dans le prochain numéro de la revue Articulations. Cette publication permettra de partager les réflexions et propositions avec une audience plus large, tout en nourrissant les discussions sur les pratiques de recherche participative et leur impact sur le travail social radical.
N »hésitez pas à proposer des idées sur la conduite de cet atelier ou des questions spécifiques à mettre au travail avec les participants. En PJ un texte plus élaboré.
Corinne Rougerie et moi-même avons évoqué entre nous l’idée d’un atelier réflexif autour des rencontres réalisées lors de la semaine préparatoire en avril 2024. L’idée serait de créer un espace de dialogue autour des expériences de membres du Réseau, d’organismes communautaires (abordé avec Marguerite) lors des rencontres réalisées durant cette semaines. Il pourrait s’agir de parler de la manière dont nous avons vécu ces rencontres, les enseignements et ou questionnements qui en ont découlé (en lien avec le contexte de la rencontre, les postures, avec ce qui a fonctionné ou moins et la lecture réflexive que nous en faisons, etc.), l’organisation des suites ou non de ces rencontres, ce que cela soulève comme pistes de discussions en lien avec la démarche de Recherche avec.
À ce stade, nous avons simplement évoqué l’idée et l’atelier serait à penser et construire avec les personnes qui y seraient intéressées.
Au plaisir !
Anta
Je suis prévue pour une intervention le mardi 13 soit en presentiel soit en visio 10h : Agora, Panel Axe 1 : Expériences vécues et contributions des personnes premières concernées dans la recherche et l’enseignement C. Letailleur; H. Muñoz Gómez et A. P. Morgado Luna; J. A. Joncas.
Peut etre est il possible de faire une proposition à toutes les personnes participantes à cette semaine de faire une forme de photovoix avec nos téléphones portables et de demander à chaque personne qui souhaite participer une/ ou plusieurs photos en lien avec les 3 axes :
• Axe 1 : Expériences vécues et contributions des personnes premières concernées.
• Axe 2 : Dépasser l’extractivisme scientifique. Les recherches avec comme espaces relationnels entre jeux de pouvoir et réciprocités.
• Axe 3 : Création artistique et empuissancement politique : renouvellement de nos pratiques et postures de recherche.
En prévoyant le vendredi un atelier focus groupe analyse et discussions autour des photos. Cela peut permettre de concretiser tant un temps de recherche que la diffusion et le partage des résultats de recherche post séminaire.
Il faudrait pour cela informer de cette proposition, recueillir le consentement des personnes présentes, créer une adresse, un espace ou les personnes peuvent envoyer leurs photos, une ou deux personnes facilitatrices et en préparation de l’atelier et pour l’après.
Il est possible de tenter cette démarche de recherche participative aussi avec des bouts de son pour faire un balado, podcast collaboratif.
Peut etre penser
un atelier sur les community health workers, les lay health workers, les peer workers, les pairaidant-es, les agent-es de santé communautaire, les mediateurices de santé paires ou non paires mais je ne connais pas les communautés, associations, personnes présentes à Sherbrooke.
un atelier sur la facilitation, la médiation scientifique, ou comment on partage les savoirs faire de la recherche dans les recherches avec. et sur la recherche paire, les pair-es chercheureuses.
Je pense aussi à une amie qui accompagne des personnes et des groupes dans leurs histoires de vie et qui me répondait quand je lui ai dit que je voulais faire une thèse. L’université est morte ! pourquoi faire une thèse ?
Il y a le livre de Mélodie Faury L’autre livre. Fragments et gestes d’enquête aux Editions des archives contemporaines, Coll. « Etudes des sciences et Histoire des techniques ».
qui vient de sortir et qui resonne avec le concept de polyphonie en accès libre https://eac.ac/publications/9782813003959
Je suis personnellement souvent violentée par les mots, les registres langagiers, de discours, parce que c’est trop compliqué, que j’ai du mal à comprendre. selon les endroits ou je suis et selon avec qui je discute je dois faire de gros efforts pour parler la même langue, être au même niveau. Je baragouine souvent et ne me fais pas très bien comprendre quand je tente de parler avec des registres discursifs et des codes dominants qui sont éloignés des miens et que j’ai du mal à m’approprier. La honte de classe. Je sais peu argumenter également.
J’aimerai qu’on danse !
Voilà en vrac quelques pistes….
Amitié
Céline
Proposition-Atelier-Sherbrooke.pdf
Bonjour à tous,
Dans la perspective de la semaine d’étude à Sherbrooke, nous proposons Junia Vieira et moi-même, Nafissa Zaaraoui, un atelier sur les thématiques de l’éthique et de l’engagement du chercheur. Nous nous demanderons s’il est souhaitable pour le chercheur et pour toute production de savoirs, d’observer une séparation totale entre sa pratique scientifique et son action « militante » ou engagée. Plus précisément, comment faire science en en conjuguant « position critique principielle » et position engagée du « citoyen chercheur ». Afin de prendre connaissance des questions que notre proposition d’atelier propose de soulever, nous vous prions de prendre connaissance du document joint intégrant l’argumentaire et une bibliographie.
Au plaisir des nos échanges fructueux.
Bien à vous tous,
Nafissa Zaaraoui
Bonjour,
Je suis intéressé par cet atelier sur les thématiques de l’éthique et de l’engagement du chercheur.
Proposition_2025.docx
Bonjour,
Je voudrais proposer une intervetion, sur la thematique « Défis et possibilités pour promouvoir la participation de différents acteurs dans le cadre d’une recherche CIFRE ».
Cette proposition est née de l’idée de que les recherches menées dans le cadre des Cifre sont traversées par des dynamiques spécifiques, notamment en ce qui concerne les conditions dans lesquelles la recherche est réalisée. C’est pourquoi il semble important pouvoir réflechir aussi sur les conditions de recherche qui rendent possible ou difficile la réalisation d’une Recherche-avec.
En prenant l’axe 2 proposé par le symposium, cette proposition vise à discuter sur les « Défis et possibilités pour promouvoir la participation de différents acteurs dans le cadre d’une recherche CIFRE ».
Le fichier ci-joint permet de mieux comprendre les questions et la base théorique de cette proposition.
Je vous remercie,
Aline Garcia Aveiro
Je suis partant pour participer, (aussi en cifre dans la même équipe de recherche).
Je propose de vous faire découvrir ma méthode de recherche par « parcours commentés » (inspiré des Walking interview de Margarethe Kunsbach).
Il s’agit d’entretiens réalisés en marchant afin d’échanger avec les enquêtes sur leur quartier/territoire/environnement.
Dans mon cas, il s’agit d’entretiens réalisés pour explorer les effets de quartiers sur la protection des enfants.
Dans le cadre du symposium, les participants pourront expérimenter les parcours commentés, soit en tant qu’enquêteur ou enquêté. Nous pouvons marcher dans les lieux utilisés pour le symposium.
Bonjour tout le monde, mon projet commence à prendre plus de forme,
je vous propose un atelier centré sur une cartographie systémique de l’individu, construite à partir de mes recherches scientifiques à travers l’approche qualitative (récits de vie, observation) avec des jeunes issus des quartiers populaires, et de mes expériences professionnelles, mais également personnelles, en lien avec mes parcours de salarié et de chercheur indépendant précaire.
L’objectif ?
Mettre en lumière les facteurs environnementaux, sociaux et économiques qui influencent directement la capacité d’agir et d’être soi, dans un monde souvent contraignant et injuste. Une vision multidimensionnelle et intégrative dans le sens où cela touche différents domaines, et en lien avec des objectifs de développement durable; bonne santé et bien-être, accès à une éducation de qualité et alternative, à des emplois décents, plus d’égalité et de justice, et des partenariats internationaux.
Mon objectif est de donner accès à la meilleure santé en utilisant l’approche orthomoléculaire, une méthode qui permet d’optimiser son potentiel et d’agir sur son bien-être L’approche orthomoléculaire développée par l’ISOME (Société internationale de médecine) permet de rétablir l’équilibre de l’organisme en ajustant les nutriments essentiels dont il a besoin pour fonctionner à son meilleur niveau. Un véritable boost pour le corps et l’esprit, afin de vivre pleinement et en pleine forme !
Mon objectif est de transmettre une boîte à outils simple et efficace basée sur les neurosciences, tout en mettant l’apprenant au centre, pour l’aider à prendre conscience des freins qui bloquent ses apprentissages. Grâce aux neurosciences, nous allons comprendre les mécanismes du cerveau afin de libérer les blocages et initier le changement ! L’idée est de donner les clés pour que chacun devienne acteur responsable et autonome de sa vie.
Travailler avec les bons outils de connaissance et de développement de soi permet d’accéder à des emplois plus décents, mais surtout d’être plus en adéquation avec nos valeurs profondes. Lorsque l’on trouve un sens à son travail, cela devient source de performance et de satisfaction, tout en répondant mieux aux attentes et besoins de l’entreprise. Celles-ci mettra en place une démarche RSE en adéquation aux enjeux. Allier bonne santé et connaissance de soi, c’est le combo gagnant.
Agir pour une justice plus juste et équitable, c’est offrir à chacun de nouvelles perspectives d’avenir ! En proposant une pédagogie ouverte à tous, on donne à chacun les clés pour un avenir meilleur, tout en envoyant un message puissant vers la paix et l’égalité. Cette approche impacte directement la pauvreté qui touche le monde entier, en permettant à tous Un véritable moteur de transformation sociale et humaine ! S’élever et de changer de trajectoire.
Au programme :
Échange : Discuter des obstacles rencontrés face aux inégalités sociales et de leur impact sur notre quotidien.
Outils pratiques : Découvrir une méthode pour surmonter ces freins et maximiser notre potentiel.
Repenser l’inclusion : Trouver des solutions pour que chacun puisse trouver sa place, sans être exclu.
L’objectif est clair : aider à transformer ces contraintes en opportunités pour mieux s’épanouir et s’intégrer dans la société !
Impact du projet
Mon projet a pour objectif de transmettre une méthode innovante, basée sur une cartographie systémique de l’individu face aux inégalités sociales. Cette méthode, née de mes recherches scientifiques, permet d’avoir une vision globale tout en prenant en compte les freins qui influent sur la capacité d’agir de l’individu en société. L’idée est de comprendre les obstacles tout en ouvrant la voie à des connaissances adaptées et à des outils efficaces permettant le changement.
Aussi, cet atelier me permettra de confirmer mon projet professionnel à venir.
Bonjour tout le monde,
Je souhaite proposer un atelier autour d’une cartographie systémique de l’individu face aux inégalités sociales construite autour de toutes mes recherches scientifiques à travers l’ approche qualitative ( récit de vie, observation), mais également, dans le cadre professionnel et personnel (en étant salarié et chercheur indépendant précaire). Il s’agit de mettre en évidence les facteurs environnementaux, sociaux et économiques impactant les capacités d’agir de l’individu. Aussi, cette cartographie permettra dans un premier temps d’échanger sur les freins, mais également, proposer des outils pour améliorer, voir remédier à certains freins pour développer le potentiel de chaque individu. Des outils que j’expérimente à titre individuel, ce qui rentre dans l’axe Axe 1 : Expériences vécues et contributions des personnes premières concernées. mais aussi, que j’ai pu mettre en oeuvre tout au long de mes activités professionnelles. Je suis encore dans la phase de l’élaboration pour finaliser ma proposition d’atelier. Mon souhait/objectif participer à une recherche-action dans le domaine du développement et de l’apprentissage des capacités cognitives
Le titre pourrait être, comment dépasser les freins pour développer son potentiel et être soi.
Bonjour,
J’aimerais proposer un atelier sous le thème de la positionnalité des personnes chercheuses. La recherche ne se limite pas à la production de connaissances, elle peut devenir un outil puissant de changement social, permettant de confronter les inégalités sociales et oppressions tout en favorisant la reprise du pouvoir d »agir des populations. Cependant, la recherche peut aussi reproduire des relations de pouvoir inéquitables et contribuer à l’oppression, particulièrement lorsque les personnes chercheuses travaillent auprès de populations historiquement et socialement vulnérablisées. Les réflexions présentées ont émergé collectivement dans le cadre des travaux d’une communauté de pratique dédiée spécifiquement à la question de la positionnalité en recherche. Nous pourrions lors de cet atelier discuter des forces et des défis liés aux questions de positionnalité, tout en proposant des pistes de réflexion pour les personnes chercheuses souhaitant s’investir véritablement dans le développement de relations anti-oppressives en recherche.
Ce sujet m’intéresse vivement !
Bonjour, le thème de la positionnalité des personnes chercheuses m’intéresse beaucoup.
Bonjour,
Sarah Tourigny et moi-même (Emmanuelle Chartrand) sommes étudiantes et souhaitons proposer un atelier réflexif sur la question suivante : « comment la perspective critique (en intervention psychosociale et en formation initiale) est-elle importante pour résister aux pratiques traditionnelles dominantes qui contribuent à invisibiliser et traduire le vécu des familles? ».
Cette proposition d’atelier est basée sur des échanges ayant eu lieu lors de trois journées de travail réalisées à la fin de l’été 2024, dans le cadre du projet de recherche IFAM mené par Vicky Lafantaisie et son équipe. L’étude IFAM cherche à déterminer comment mettre en place, au sein des programmes de formation existants, des pratiques d’enseignement qui favoriseront des interventions soutenant l’empowerment des familles. Les trois journées de travail réalisées ont permis d’élaborer une ébauche de modèle logique illustrant une structure de formation initiale destinée aux intervenant·e·s en relation d’aide oeuvrant auprès des familles, notamment en contexte de protection de la jeunesse.
Considérant que, malgré la popularité croissante des pratiques participatives dans les dernières années, le point de vue des familles en situation de négligence demeure peu considéré à l’intérieur des interventions les concernant (Lacharité, 2015; Lafantaisie, 2017; Lacroix, Oui et Séraphin, 2015) et que les interventions auprès des enfants et des parents s’inscrivent dans une organisation sociale de services de protection de la jeunesse déterminée en grande partie par les travaux de la recherche dominante (Lafantaisie et al., 2019), nous affirmons la nécessité d’adopter une perspective critique pour comprendre l’impact de ces études ancrées dans le courant positiviste qui laissent peu de place aux savoirs non scientifiques des familles. La recherche dominante, sur laquelle est basée majoritairement l’ensemble des cursus des programmes universitaires en relation d’aide (psychologie, psychoéducation, travail social, criminologie, sexologie, etc.), entraîne l’exclusion de la parole des familles, premières concernées, dans la majorité des services publics, programmes sociaux et interventions psychosociales à leur sujet qui s’appuient sur les données probantes (Lafantaisie, Milot et Lacharité, 2015).
Les programmes de formation nous apparaissent donc comme une cible prometteuse pour favoriser la participation des personnes concernées, permettant un réel pouvoir d’influence, de transmission, d’enseignement et de formation auprès des étudiant·e·s-apprenti·e·s-intervenant·e·s/chercheurs·euses. Plusieurs propositions ont émergé des trois journées de travail tenues en août 2024, auxquelles plusieurs personnes étaient présentes (familles (parents et enfants), chercheuses·eurs, étudiant·e·s, professionnel·le·s, chargé·e·s de cours). Nous souhaitons présenter ces propositions qui explorent les pratiques d’enseignement permettant d’aplanir les hiérarchies qui marquent, d’une part, les rapports enseignant·e-étudiant·es (hooks, 2019) et, d’autre part, les rencontres entre les intervenant·e·s en position d’autorité et les familles en situation de vulnérabilité (Firestone, 2009).
Cet exercice permettra de poursuivre les réflexions collectives sur la participation des personnes concernées dans les formations initiales de recherche et d’intervention, en croisant les préoccupations des personnes ayant participé aux trois journées de travail avec celles des participant·e·s du Symposium Recherche Avec à Sherbrooke. Les échanges permettront également d’adresser les enjeux reliés à l’implication des familles au sein même du cursus des futur·e·s intervenant·e·s qui accompagneront éventuellement des parents et des enfants vulnérabilisés par leurs rapports avec l’institution (les questions de l’extractivisme des savoirs expérientiels et de l’instrumentalisation des groupes oppressés sur le plan épistémique seront notamment abordées) et de réfléchir à la potentialisation de l’expérience émotionnelle et relationnelle dans les programmes universitaires.
Pour le Symposium Recherche Avec à Sherbrooke en mai 2025, je suis intéressée de participer à un atelier qui croiserait diverses perspectives de la recherche et de la pratique sociale. Notamment, les traumatismes historiques et contemporains et la détresse vécue par les personnes autochtones; les méthodologies par, pour et avec les Autochtones; ainsi que la guérison holistique sur le territoire. Je propose donc un atelier qui graviterait autour des (1) réalités et enjeux vécus par les personnes autochtones en situation de détresse (bio-psycho-sociale-spirituelle); appréhendé sous l’angle de la (2) méthode de recherche (fort pertinente) proposée par Martin Knapp – par « parcours commentés » (inspiré des Walking interview de Margarethe Kunsbach) – soit des entretiens réalisés en marchant les terres abénakises ancestrales; et (3) l’importance du lien au territoire dans la guérison holistique des personnes autochtones. C’est peut-être un peu trop pointu? Il est tout à fait possible d’élargir aux pratiques d’interventions biopsychosociales informées par le traumatisme, aux méthodologies de recherche autochtone et au rétablissement/guérison. Je serais par ailleurs très intéressée de marcher le territoire abénakis de la région de Sherbrooke, de créer des liens avec des membres d’organismes et communautés autochtones, afin de faire de l’observation participative, de les entendre se raconter et de m’imprégner de leurs récits d’expériences sur divers sujets. D’autres collègues seraient intéressés à l’un, l’autre, ou au tout proposé ? Au plaisir de tous vous rencontrer, d’échanger durant ces riches ateliers, et d’apprendre de vous, sur vous, avec vous! Un merci particulier au comité organisateur. Au plaisir! Karine Croteau, TS, Pre. à l’École de travail social de l’U.Ottawa
Depliants-trois-volets-POP-ETHIQUE-2024-CMJN_compressed-1.pdf
Ma proposition s’articule autour de la proposition d’une conférence gesticulée. Il s’agit de présenter la mise en scène d’un récit de vie, que nous appelons du « savoir chaud », tissé avec des repères théoriques, que nous nommons du « savoir froid », pour permettre d’aborder divers sujets à l’aune d’une expérience vécue dans différents domaines en tant que premier.e concerné.e.
Dans ma conférence gesticulée intitulée « Illégitime sur toute la gamme? », j’aborde les sujets tels que les discriminations, le colonialisme, le racisme systémique et le syndrome de l’imposteur notamment, abordés du point de vue d’une française immigrée de deuxième génération et transfuge de classe.
J’analyse mon parcours en croisant des approches sociologiques et des anecdotes significatives.
Cette forme scénique dure une heure (format court) à une heure trente (format long), avec la possibilité de poursuivre par un débat avec les personnes présentes lors de la représentation.
Il est également possible, avant ou après la conférence, de proposer un atelier pour aborder cette méthode d’écriture qui permet de créer une conférence gesticulée, méthode issue de l’éducation populaire, et en quoi elle est susceptible de faire du sens et produire de la connaissance dans le cadre du réseau Recherche Avec.
Lors de cet atelier, je pourrai également collecter des anecdotes avec les participant.e.s, en résonance avec les sujets abordés lors de ma conférence, qui pourraient être restituées ensuite devant l’ensemble du groupe à travers une lecture (scénarisée ou pas, en fonction du temps disponible), et/ou la création d’une fresque participative.
Je suis intéressée par cet atelier.
J’ai également fait une conférence gesticulée « dont » panic i’m psychotic: regard d’une folle professionnelle sur la psychiatrie si on peut echanger sur ce que ça raconte du recit et du rapport au savoir et aux experiences
Bonjour, je m’intéresse à cet atelier
Proposition d’activité fondée sur la démarche de cartes sensibles
Notre monde
Celui que nous arpentons.
Celui que nous aimons.
Celui dont nous ne voulons plus.
Celui dont nous rêvons.
Morgane Dujmovic (Carto Mobile, 2023)
Notre proposition de cartes sensibles s’inscrit en écho aux questions clés qui animent le prochain symposium : l’accès et la mobilisation de l’expérience vécue des personnes concernées, la vigilance face aux enjeux de pouvoir et aux réciprocités et finalement le développement de formes créatives et artistiques comme leviers de transformation dans les interactions lors de démarches de recherche et d’intervention.
Nous nous proposons d’expérimenter un mode d’expression orienté sur le sensible plutôt que sur l’analyse, notre objectif étant de se distancier des rapports hiérarchiques entre les savoirs dits « scientifiques » et les savoirs « non académiques » en créant des conditions qui facilitent les prises de parole (et de puissance) des personnes concernées.
Concrètement, nous avons identifié un premier organisme partenaire avec/pour/chez qui nous pourrions développer l’activité, la préparer en amont du symposium. La préparation serait fondée sur l’identification de l’objet/ la thématique de l’activité de cartes sensible à partir des centres d’intérêt, questionnements, préoccupations des gens du quartier dans lequel l’organisme est implanté. Cette activité serait ouverte aux citoyens et aussi aux étudiant.e.s et aux chercheur.e.s locaux et internationaux.
Pourquoi la cartographie sensible ? C’est un outil très concret qui renvoie aux pratiques et aux usages, susceptible – dans une démarche collective – de mettre en interrelation des réalités et des perceptions qui sont parfois très éloignées les unes des autres. Les participant.e.s seraient invité.e.s à représenter des espaces (quotidiens, significatifs, transitoires, marquants..selon la thématique identifiée), à partir de leur expérience, pratiques, usages, émotions, sensations, et non pas à partir de données objectives. Cette démarche ne nécessite pas de compétences particulières, puisqu’il s’agirait surtout de faire appel à la sensibilité et à la créativité, dans des modes d’élaboration qui seront libres et contextuels. La cartographie sensible assume en effet un point de vue dit « subjectif », c’est-à-dire un caractère situé, partial et parfois même personnel, puisqu’elle s’appuie sur l’expérience vécue des gens et qu’au fond, elle a surtout vocation à « cartographier la vie » (Moreno, 2010). Elle s’impose donc « comme la seule possibilité pour représenter un espace traversé d’affects » (ibid).
Nous souhaiterions ainsi, avec ce dispositif, changer les regards sur les manières de faire science, en montrant qu’il est possible d’imaginer des modes de production des savoirs tout aussi féconds et tout aussi légitimes que ceux s’inscrivant dans le champ strictement académique.
Agnès Pottier & Marguerite Soulière
Je suis intéressée par cet atelier.
Objetivo da oficina:
Discutir as relações e práticas constituídas no processo de pesquisa-ação com comunidades quilombolas rurais, associação quilombola e organismos governamentais do Brasil e as contradições, tensões e desdobramentos dessas relações.
Núcleo de Estudos e Pesquisas em Agroecologia e Saúde da Universidade Federal de Goiás:
Trata-se de um grupo de pesquisa interdisciplinar que trabalha na interface entre a Saúde Coletiva, Saúde Ambiental e Agroecologia. Desenvolveu uma pesquisa entre 2020 e 2024 com comunidades quilombolas rurais do estado de Goiás, Brasil, que visou analisar o lugar da promoção da saúde no território quilombola. A pesquisa identificou que as políticas de equidade em saúde no território quilombola são inexistentes em decorrência do racismo ambiental, institucional e estrutural. O processo de pesquisa evidenciou a ausência do estado e relações de poder conflituosas entre as pessoas engajadas com a causa. O compartilhamento da experiência com os participantes do 6e Symposium du réseau international interdisciplinaire francophone Recherche avec pode ampliar a visão e as práticas de pesquisa participativa com grupos vulnerabilizados e organismos governamentais.
Comunidades quilombolas:
Os povos quilombolas são descendentes de escravos afro-brasileiros que escaparam de plantações no Brasil antes da abolição da escravatura no país no século XIX. Os povos quilombolas resistiram ao regime escravocrata do colonizador europeu e fundaram comunidades isoladas.
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Objectif de l’atelier :
Discuter des relations et des pratiques constituées dans le processus de recherche-action avec les communautés rurales de quilombos, les associations de quilombos et les organismes gouvernementaux au Brésil, ainsi que des contradictions, des tensions et de l’évolution de ces relations.
Groupe d’étude et de recherche sur l’agroécologie et la santé à l’université fédérale de Goiás :
Il s’agit d’un groupe de recherche interdisciplinaire qui travaille à l’interface entre la santé publique, la santé environnementale et l’agroécologie. Il a mené des recherches entre 2020 et 2024 avec des communautés rurales quilombolas dans l’État de Goiás, au Brésil, qui visaient à analyser la place de la promotion de la santé dans les territoires quilombolas. La recherche a permis d’identifier que les politiques d’équité en santé dans le territoire quilombola sont inexistantes en raison du racisme environnemental, institutionnel et structurel. Le processus de recherche a mis en évidence l’absence de l’État et les relations de pouvoir conflictuelles entre les personnes impliquées dans la cause. Le partage de l’expérience avec les participants du 6e symposium du réseau international interdisciplinaire francophone Recherche avec peut élargir la vision et les pratiques de la recherche participative avec les groupes vulnérables et les organismes gouvernementaux.
Communautés Quilombola :
Les peuples Quilombola sont les descendants d’esclaves afro-brésiliens qui se sont échappés des plantations du Brésil avant l’abolition de l’esclavage dans le pays au 19e siècle. Les Quilombolas ont résisté au régime esclavagiste du colonisateur européen et ont fondé des communautés isolées.
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Objetivo del taller:
Discutir las relaciones y prácticas constituidas en el proceso de investigación-acción con comunidades rurales quilombolas, asociaciones quilombolas y órganos gubernamentales en Brasil y las contradicciones, tensiones y desdoblamientos de estas relaciones.
Grupo de Estudio e Investigación en Agroecología y Salud de la Universidad Federal de Goiás:
Es un grupo de investigación interdisciplinario que trabaja en la interfaz entre Salud Pública, Salud Ambiental y Agroecología. Realizó una investigación entre 2020 y 2024 con comunidades rurales quilombolas en el estado de Goiás, Brasil, que tuvo como objetivo analizar el lugar de la promoción de la salud en el territorio quilombola. La investigación identificó que las políticas de equidad en salud en territorio quilombola son inexistentes debido al racismo ambiental, institucional y estructural. El proceso de investigación puso de manifiesto la ausencia del Estado y las conflictivas relaciones de poder entre las personas implicadas en la causa. Compartir la experiencia con los participantes del 6º Simposio de la red internacional interdisciplinar francófona Recherche avec puede ampliar la visión y las prácticas de la investigación participativa con grupos vulnerables y organismos gubernamentales.
Comunidades quilombolas:
Los pueblos quilombolas son descendientes de esclavos afrobrasileños que escaparon de las plantaciones de Brasil antes de la abolición de la esclavitud en el país en el siglo XIX. Los pueblos quilombolas se resistieron al régimen esclavista de los colonizadores europeos y fundaron comunidades aisladas.
Olá caros colegas
Gostaríamos de apresentar um documentário curto com fragmentos das sessões de restituição desenvolvidas com as comunidades quilombolas e organismos governamentais.
Esperamos compartilhar as nossas experiências e problematizar as tensões e contradições que emergiram dessas relações com o campo de pesquisa.
Cordialmente,
Nepeas (Núcleo de Estudos e Pesquisas em Agroecologia e Saúde)
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Bonjour chers collègues
Nous aimerions présenter un court documentaire avec des fragments des sessions de restitution développées avec les communautés quilombolas et les organisations gouvernementales.
Nous espérons partager nos expériences et problématiser les tensions et les contradictions qui ont émergé de ces relations avec le champ de la recherche.
Cordialement,
Nepeas (Groupe d’étude et de recherche sur l’agroécologie et la santé)
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Hola colegas
Nos gustaría presentar un breve documental con fragmentos de las sesiones de restitución desarrolladas con comunidades quilombolas y organizaciones gubernamentales.
Esperamos compartir nuestras experiencias y problematizar las tensiones y contradicciones que surgieron de estas relaciones con el campo de la investigación.
Cordialmente,
Nepeas (Grupo de Estudio e Investigación en Agroecología y Salud)
Bonjour à toutes et à tous, nous Paola Morgado (étudiante en sociologie), Heroy Muñoz (juriste) et Esther Arellano (enseignant de français) faisons partie de la délégation mexicaine de l’Universidad Veracruzana (UV) qui se rendra à Sherbrooke pour partager nos expériences et réféxions autour de l’éducation inclusive.
Nous allons participer à deux espaces de collaboration et d’échange le mardi 13 et le jeudi 15 mai. Nous représentons l’équipe mexicaine qui a entamé le projet de recherche-action participative: Étudiant.es universitaires en situation de handicap : échange et analyse d’expériences d’éducation inclusive, dont il a été sponsorisé par l’Agence Universitaire de la Fracophonie (AUF) et l’Universidad Veracruzana.
Nos propositions s’articulent autour de ce projet et le mardi 13 nous présentons une communication intitulée : Théâtre forum et éducation inclusive : un dialogue réflexif sur les expériences d’étudiant.es universitaires en situation de handicap à l’Universidad Veracruzana.
L’échange se présente en trois temps et depuis trois perspectives différentes, à savoir: celle d’une étudiante aveugle dont ses expériences à l’université ont été source d’inspiration pour les scènes du théâtre forum présenté au festival de l’inclusion à la ville de Xalapa en décembre 2024, celle d’une enseignante de langue française dont son rôle dans le corps professoral est essentielle pour faire des changements vis-à-vis des étudiants en situation de handicap, et celle d’un juriste qui doit recourir aux règlements pour faire valoir le droit de ces étudiants en situation de handicap auprès de la communauté universitaire. Tous les trois ont participé au projet depuis 2024 et ont participé en tant qu’acteurs et spectateurs au théâtre forum dans le cadre du festival de l’inclusion.
L’éducation inclusive est un enjeu majeur de notre société. Pourtant, les étudiant.es universitaires en situation de handicap rencontrent encore de nombreux obstacles dans leur parcours. Comment rendre visibles leurs expériences et leurs contributions ? Comment favoriser un dialogue constructif sur les défis de l’inclusion ?
Notre proposition: Nous vous invitons à une communication interactive et participative, basée sur notre expérience du théâtre forum d’Augusto Boal. Cette méthode, issue du théâtre de l’opprimé, permet de mettre en scène des situations de discrimination et de chercher collectivement des solutions.
Nous partagerons avec vous notre expérience du projet « Étudiant.es universitaires en situation de handicap : échange et analyse d’expériences d’éducation inclusive ». Ce projet, auquel nous avons participé en tant qu’étudiante, juriste et enseignant, visait à sensibiliser la communauté universitaire à l’importance de l’éducation inclusive.
Nous vous présenterons les résultats de notre recherche-action, menée auprès d’étudiant.es en situation de handicap. Nous vous montrerons comment le théâtre forum nous a permis de :
• Identifier et analyser les obstacles rencontrés par les étudiant.es
• Explorer des pistes de solutions concrètes
• Favoriser un dialogue ouvert et inclusif entre les différents acteurs de l’université
Pourquoi participer à notre communication ?
• Pour découvrir une méthode innovante de recherche et de sensibilisation à l’éducation inclusive.
• Pour entendre les voix des étudiant.es en situation de handicap et mieux comprendre leurs besoins.
• Pour échanger avec nous sur les défis et les enjeux de l’inclusion universitaire.
• Pour contribuer à construire une université plus accessible et équitable pour tous.
Au plaisir de vous rencontrer à Sherbrooke !
Je suis intéressée par cet atelier
Bonjour à toutes et à tous;
Comme l’a proposé Gilles plus haut, nous aimerions proposer avec Julie, Gilles et moi-même (peut être Elodie Scheinvar si elle est présente) une suite à notre atelier à Chaingy en allant à la rencontre de parents faisant partie d’instances de décisions dans des écoles au Canada.
En organisant des focus-group ou des entretiens de groupe avec des pères et/ou des mères québécoises d écoles alternatives et régulières. L’objectif sera de questionner leurs différentes implications dans ces instances et de comprendre les raisons de leur engagement au sein de ses instances. Un parallèle pourra être fait entre des parents français, canadiens et même brésiliens.
Cet atelier pourra déboucher sur l’écriture d’un article permettant de questionner les différentes façons de s’impliquer des pères et/ou des mères dans les différentes instances de représentation des parents en France et au Canada et au Brésil.
Au plaisir de se rencontrer bientôt à Sherbrooke.
Julie, Gilles et Youcef
Chers collègues!
Je voudrais proposer un rapport d’expérience (en portugais, si possible) sur une proposition de recherche interventionnelle, réalisée dans le cadre de mon post-doctorat à la Fundação Oswaldo Cruz / FIOCRUZ Minas. La proposition a collecté des données sur les soins fournis aux femmes noires en situation de violence auprès d’un groupe de travailleurs qui travaillent dans des services spécialisés pour les femmes en situation de violence dans la ville de Belo Horizonte, Minas Gerais. De plus, nous avons créé une formation antiraciste et critique avec le collectif qui problématisait des concepts tels que la nécropolitique, le racisme institutionnel, la formation sociale brésilienne, la blancheur, entre autres. La proposition de recherche a été guidée par la perspective des soins intersectionnels en mettant l’accent sur les marqueurs sociaux de différence. La justification de l’étude se trouve avant tout dans le nombre croissant de femmes noires tuées par féminicide au Brésil et dans le monde. Avec plus d’une centaine de travailleurs formés dans le cadre de la recherche, nous avons comme produits techniques proposés jusqu’à présent par les collectifs un amendement à un cours de formation antiraciste à réaliser dans le cadre du Département Municipal de la Santé, un livret de formation antiraciste des travailleurs de la politique d’Assistance Sociale et un cours d’enseignement à distance à diffuser parmi les travailleurs de l’intérieur de l’État de Minas Gerais.
Abraços!
Bonjour tout le monde,
Avec Anta et Jacqueline nous voudrions partager, voire « rejouer » notre expérience de dialogues avec les personnes étudiantes internationales originaires d’Afrique et des Caraïbes. Notre petit groupe se compose des deux représentants d’une association, Forum Afrique Monde, qui cherche à faire des ponts entre les étudiants internationaux africains diplômés et le monde du travail, deux représentants d’un groupe de recherche étudiant centrés sur la valorisation des savoirs haïtiens, et sans doute 3 autres étudiants. L’idée consiste à faciliter le partage d’expériences autour des parcours migratoires, académiques, professionnels et familiaux de ces étudiants venus dans un pays étranger et de questionner leurs attentes, parler des défis rencontrés, voir comment au fil du temps leur projet se redéfinit vers un retour ou au contraire un non retour au pays d’origine. Nous vous reviendrons pour un format plus précis de l’activité.
J’aimerais échanger sur le concept d’extractivisme scientifique qui permet d’analyser la nature des relations entre les universitaires et les milieux avec lesquels ils et elles travaillent. Le concept permet de penser ces relations du point de vue des personnes ou organismes communautaires (= associations) qui sollicitent les universitaires ou sont sollicitées par elles et eux : quelles sont leurs expériences de collaboration, les pratiques de collaboration et de résistance mis en oeuvre par ces personnes/groupes ? Quels sont les reproches qu’ils et elles adressent couramment aux milieux universitaires et de quelle manière leur prise en compte par les universitaires peut amener à transformer les pratiques de recherche ? J’ai publié un article à ce sujet récemment (https://epress.lib.uts.edu.au/journals/index.php/ijcre/article/view/9326/8552), qui repose sur des retours d’expérience au fil des dernières années d’organismes communautaires (entrevues réalisées notamment avec Carole Drolet) et de membres de groupes sociaux marginalisés qui ont collaboré avec des universitaires.
j’aimerai echanger sur ce concept
De Jean-François Nordmann et Bruno Robbes à Sébastien Pesce et aux membres de Recherche Avec
Proposition d’échange + Pistes pour les ateliers de Sherbrooke
Salut Sébastien,
Un grand merci, Sébastien, pour ta réponse.
Oui, je ne l’ai pas dit, mais j’avais tout à fait en vue que, s’il pouvait t’intéresser et s’il prenait place dans les ateliers de Sherbrooke, le retour sur cette expérience (dont j’avais oublié qu’elle avait duré 3 et peut-être 4 années) constituerait juste un moment ou un élément dans un échange plus large et plus ouvert sur des expérimentations de pratiques coopératives à l’université ou en FDE. Si tu en es d’accord, je saisis donc la balle au bond (la balle que tu viens de me renvoyer) et j’ajoute cette proposition (comme variante de la première proposition) parmi les pistes auxquelles nous pensions hier Bruno et moi et que nous partageons ici avec toi, en préparation de notre réunion de préparation de mercredi prochain.
Voici ces pistes que nous voulions partager avec toi :
Notre ou nos propositions : Proposer quelque chose autour des pédagogies coopératives et de l’enseignement supérieur. Élargir notre réseau (objectif pour CoopEnSup) : avec Frédéric Saussez (U. Sherbrooke), Olivier Bégin-Caouette, UQAM (olivier.begin-caouette@umontreal.ca), Philippe Chaubet, Mélanie Dumouchel, professeure agrégée au Département de didactique, UQAM (dumouchel.melanie@uqam.ca) et Catherine Lanaris, professeure agrégée au Département des sciences de l’éducation, Université du Québec en Outaouais (cf. leur ouvrage La gestion de la classe intégrée aux didactiques. Vers un enseignement cohérent).
Thèse de Dumouchel et Lanaris :
Relier ces deux dimensions nécessite, selon Dumouchel et Lanaris (2019), de repenser « le partage des pouvoirs entre l’enseignante et l’élève à travers le processus de dévolution » relevant du champ didactique et le processus « de responsabilisation » (p. 81) renvoyant au champ pédagogique.
(…) Ainsi, Dumouchel et Lanaris (2019) estiment que seule une pédagogie de la responsabilité permettrait la dévolution, invitant les enseignant·es à se demander « comment exercer son autorité tout en partageant ses pouvoirs avec les élèves ? » (p. 89).
Un premier atelier pourrait être sur les pédagogies coopératives, de l’école à l’université : associer, engager les formés. Comment pensons-nous la formation des formés à “l’activité” ? Dans quelles activités (ou ensemble / système d’activités) les engageons-nous ? Que nous en disent les formés ?
Variante : Témoignages, analyses et discussions de pratiques ou de dispositifs coopératifs à l’université ou en formation d’enseignants (la licence à Cergy, la formation par production de savoirs, l’expérience de 2011-14 à Antony, GPS…)
Visite d’école(s) du REPAQ sur Sherbrooke et alentours, si possible s’inspirant de pratiques pédagogiques coopératives.
Un autre atelier : quelle(s) inclusion(s) ? C’est quoi inclure ? Alexandre Ployé (souhaite contacter Nancy Granger, U Sherbrooke ?).
Perspectives croisées sur le concept et les politiques d’inclusion : Canada / France / Brésil / … ?
Un autre atelier : quand la recherche nous apprend la façon dont certains formés reconfigurent (manipulent, “bricolent”, revisitent, voire détournent, “dévoient”, instrumentalisent) un dispositif de formation + quelles perceptions et prises en compte par les formateurs de ces reconfigurations (qui manifestent l’autonomie des formés et leur prise en main de leurs besoins de formation) et pour quelles évolutions du dispositif ? (Témoignages croisés : résultats de la recherche sur l’appropriation (“instrumentation” vs. “instrumentalisation”) par des enseignants stagiaires du dispositif GPS + résultats de la recherche sur les perceptions et les usages par les étudiants de licence du dispositif de la licence de Cergy).
Amitiés
Jean-François et Bruno
Nordmann_Robbes_pistes-pour-Sherbrooke.docx
Avec un fichier qui reprend notre proposition avec une mise en page est plus lisible !
Bruno
J’aimerais échanger sur l’idée de remettre dans les mains des personnes premières concernées des vidéos qui ont servi à des analyses scientifiques (ici, comprendre comment fonctionnent les écoles alternatives publiques ou de type public). Elles sont finalement beaucoup plus parlantes, percutantes en elles-mêmes, que les analyses scientifiques, sèches et peu lues qui en dérivent. J’ai un exemple concret à partager, de comment ce type d’école a réussi à s’approprier une partie de ces matériaux pour les réinvestir à des fins de formation interne, et de « remontage » de moral pour les équipes. La question de l’éthique est à poser (comment partager des matériaux sous le « sceau scientifique »), plus largement la question de la diffusion (arrêter de publier pour des publics scientifiques hyper-restreints) et de la remise de pouvoir aux personnes premières concernées, pour d’autres productions que scientifiques, qui les aident, les motivent, leur donne de la fierté à propos de ce qu’ils font.
L’école alternative publique L’Écollectif, à Sherbrooke, accepte de nous recevoir pour une visite. Elle est en lien direct avec Julie Bouchard, qui sera présente, présidente du CA du RÉPAQ (Réseau des écoles publiques alternatives du Québec). Ils sont souples, ouverts, travaillent souvent de façon très organiques: vient ce qui vient, on s’adapte. Ce mode d’ouverture au monde, plutôt qu’un mode de méfiance, est en soi tout un sujet. Penser que ces écoles finissent en général vers 15h30 ou 16h!
Je pense à Amandine Catala à inviter. Elle est professeure agrégée au département de philosophie à l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémiques mais je n’ai pas son mail
Bonjour,
J’aimerais bien présenter un projet de recherche collaborative en axant sur les relations entre acteur.trice.s de la recherche, les retombées du projet pour les participant.e.s et l’organisation partenaire, et le tout, structuré autour d’une vidéo (8min) qui donne la parole aux principaux concernés (personnes apprenantes des Premières Nations qui suivent une formation professionnelle en communauté autochtone et personnes formatrices). Les concepts de justice sociale et d’autodétermination seront centraux. Si cela peut être pertinent, j’inviterai une personne partenaire du projet à présenter avec moi.
Au plaisir den discuter avec vous! Jo Anni
J’ai de plus en plus l’habitude d’animer de courtes pauses de Qi Gong — 15 min — pour aider les participants aux congrès, colloques, etc. à détendre leurs épaules, cou, bras, hanches, jambes, souvent douloureux par le fait de rester immobile aussi longtemps. C’est facile à suivre, ça ne fait pas mal, c’est une routine simple et imagée, faite pour des sédentaires, qu’on peut suivre en l’imitant sans avoir besoin de comprendre le français. Une fois par jour, ça pourrait être bien ou une ou deux fois dans tout le symposium, pour les volontaires. Gratuit et libre. Juste savoir si et quand dans le symposium. Simple proposition. Pas le temps, pas grave. Autre solution: qui m’aime me suive, improvisé, parce que je le ferai de toute façon, pour mon propre compte! C’est peut-être le plus simple.
J’aimerais échanger à propos de mon travail de recherche. Je suis actuellement au doctorat ISS (Interdisciplinaire, Santé et Société) à l’UQAM et mon projet de thèse croise plusieurs thèmes d’intérêt comme la santé, l’éducation, la nature et l’écologie et je sais que ce rendez-vous serait une opportunité d’échanger avec des acteurs de ces domaines et d’obtenir des points de vues autant pratiques que théoriques.
Pour préciser, dans le volet éducation de mon projet, j’aimerais discuter davantage des pratiques alternatives appliquées aux cours de sciences au secondaire dans les écoles publiques régulières, alternatives et autochtones.
Je suis nouveau dans ce système mais je suis motivé à m’intégrer dans ce projet et je m’adapte vite.
De plus, l’approche de recherche « personnes premières concernées » m’intéresse beaucoup, notamment de par son côté très humain et interdisciplinaire.
Proposition d’atelier pour Sherbrooke : Armelle Thivet, Anouk Ribas, Cecile Bertrand.
Trois propositions :
– Taille S : Proposer la mise en œuvre sur une journée d’un conseil avec l’organisation de la journée et celle de son bilan. On ouvre la journée, on fait un point sur son déroulé, les choses pratiques à régler, les interventions, les messages à faire passer, les demandes, etc. Le soir, une clôture avec un blan express (forme variable au choix). L’intention étant de faire éprouver aux participants une journée en pédagogie institutionnelle. On peut le prendre en charge ou l’organiser avec d’autres, mener ou accompagner, afin de permettre à tous ceux qui le souhaitent de prendre une place au cours de la rencontre.
– Taille M : L’organisation de toute la structure du séjour, avec un conseil chaque matin (c’est court, la forme peut varier bien sûr), puis la mise en place d’un bilan de fin de journée. Au bilan, on voit aussi qui mène le conseil du lendemain. Possibilité d’avoir des responsabilités en fonction des besoins (temps, régulation des ateliers, etc…)
On pourrait aussi mettre en place un « Quoi de neuf ? » dès le deuxième jour.
– Taille L : tout ça + Mettre en place des modalités d’expression du moment vécu ou des choses apprises à l’aide d’une boîte, ou d’une météo (soit à la fin de chaque demi journée, atelier etc, soit seulement en fin de journée.
– Taille XL : Les conseils quotidiens + Proposer une « activité de production/restitution internationale » : c’est-à-dire un moyen de compiler des traces des contributions des différents ateliers. L’enjeu serait d’impliquer les personnes intéressées, de leur permettre de prendre leur place en fonction de leurs envies et de leurs compétences. Il s’agirait de produire une sorte de journal numérique (? sans doute). Cet objet serait mis à l’ordre du jour du premier conseil pour construire une trace de ce qui vient d’être vécu. Cela engage à rajouter à l’emploi du temps, des temps de mise en commun pour la production, notamment en fin de journée. Comme on fait une recherche sur le point de vue des personnes qui sont l’objet de la recherche, on pourrait inclure des entretiens/des interviews. Toute personne peut s’inscrire bien sûr pour participer à ces temps. Chaque jour, des contributeurs se déclarent et s’inscrivent au conseil du matin. (Les contributeurs peuvent être différents chaque jour). L’idée étant de faire le travail pendant que nous sommes sur place, et pas après.
Le jeudi serait consacré au bilan du séjour que l’on pourrait faire également sous forme d’un conseil de clôture avec diffusion du travail collectif produit + orga de la prochaine rencontre.
Bonjour,
Je suis médecin de santé publique, professeur des universités à Tours, équipe EES.
L’un de mes champs de recherche porte sur l’intégration des savoirs expérientiels des patients et personnes vulnérables dans l’organisation du système de santé et dans la formation des futurs professionnels de santé (médecin, infirmiers, …). Ces recherches débouchent actuellement sur la mise en place dans la région Centre Val de Loire d’une Maison des usagers et des savoirs expérientiels en santé (projet régional MUSES qui a été « inauguré » le 16/12/2024).
Mes fonctions de Président de la Conférence nationale de santé m’amène également à travailler sur les modalités d’intégration des savoirs expérientiels des patients et personnes vulnérables dans l’élaboration des politiques de santé. Une lllustration récente porte sur la santé bucco-dentaire ou santé orale en France (une stratégie nationale est en cours d’élaboration au ministère de la santé)
Dans ces 2 exemples, les recherches associent patients partenaires, représentants des patients, professionnels de santé et chercheurs.
Dans ces 2 exemples,la question de l’articulation des savoirs expérientiels des patients, des professionnels de santé et des chercheurs constitue un enjeu central à la fois sur les plans technique, pratique, organisationnel et éthique.
Au regard des autres propositions des membres du réseau rechercheavec, je m’interroge sur la possibilité d’intégrer mes recherches dans une des propositions d’atelier déjà existantes.
En restant à votre écoute
Bonjour, je suis une personne première concernée par la psychiatrie et m’interroge sur le modele du partenariat patient qui se diffuse de plus en plus. Etudiante en MASTER 2 SIFA à Tours, je travaille sur « les savoirs expérientiels », comme concept avant de les utiliser au sein de politiques publiques. Peut être serait il pertinent de se poser la question ensemble du « c’est quoi les savoirs expérientiels et la question du à quoi ça sert ou qu’est ce que ça sert?
Bien cordialement
Proposition d’atelier par Catherine Aubouin et Gilles Bouthé
Titre de l’atelier : L’universitarisation de la formation infirmière : enjeux, défis et perspectives
Résumé :
Cet atelier propose un espace de réflexion et d’échanges autour du processus d’universitarisation de la formation infirmière dans différents pays, en mettant en lumière les difficultés rencontrées, les enjeux politiques et professionnels, ainsi que les interactions entre les différentes universités de sciences infirmières. La réforme en cours en France rend cette thématique particulièrement pertinente et invite à une discussion approfondie sur les stratégies mises en place et les expériences internationales.
Objectifs de l’atelier :
Analyser les défis liés à l’universitarisation de la formation infirmière : adaptation des curricula, intégration des formateurs en soins infirmiers, articulation entre théorie et pratique clinique.
Discuter des enjeux politiques et professionnels : reconnaissance académique, statut des formateurs et enseignants, évolution des compétences infirmières, socialisation à la recherche des infirmières.
Explorer les relations entre les universités de sciences infirmières, les opportunités de collaboration et de mutualisation des ressources.
Partager des retours d’expérience de différents pays ayant déjà mis en œuvre ce processus.
Identifier les leviers et bonnes pratiques pour faciliter la mise en place d’une formation universitaire en soins infirmiers.
Méthodologie :
Cet atelier interactif favorisera l’échange entre participants à travers :
Des témoignages et études de cas issus de différents contextes nationaux et internationaux.
Des discussions pour identifier les obstacles et solutions possibles.
Une mise en commun des réflexions sous forme de synthèse collaborative.
Suggestion complémentaire :
Afin d’enrichir cette réflexion, il serait pertinent d’organiser la visite en amont d’une université de sciences infirmières locale et de rencontrer les équipes pédagogiques. Cela permettrait de mieux appréhender les réalités concrètes du fonctionnement universitaire en formation infirmière et d’alimenter les échanges de l’atelier.
Cet atelier s’adresse aux participants issus de formation infirmière.
Proposition_2025_2.docx
Bonjour tout le monde,
Je propose une nouvelle intervention, s’il est encore possible de l’inclure. Je voudrais reflechir à la question « Santé(s) et participation(s) ». Dans le contexte de la protection de l’enfance, réfléchir à la santé des enfants et des adolescents placés nécessite donc de réfléchir non seulement à la complexité du concept de santé, mais aussi à la pluralité des acteurs et des intervenants autour de l’enfant pendant la prise en charge. C’est à dire, au-delà de l’enfant lui-même, compreendre la famille ainsi que les professionnels de la santé et de l’aide sociale à l’enfance. Un tel fait peut être très puissant pour garantir une pluralité de regards dans des situations souvent assez complexes, mais il peut aussi être dangereux s’il n’y a pas de mobilisation sous la forme d’un réseau de santé solide et performant, capable d’accompagner l’enfant, d’assurer des relations de confiance et de protection, et qui considère les enfants eux-mêmes. En prenant l’axe 2 proposé par le symposium comme axe de réflexion, je voudrais discuter de la question de la santé et des modalités de participation à la garantie de la santé, en particulier dans le contexte de la protection de l’enfance.
Merci à vous !
PROPOSITION-N°1_OBSERVATOIRE_IA_V2.docx
Proposition n°1 d’atelier : « Observatoire participatif des échanges du séminaire RECHERCHE AVEC – Intégration des perspectives des personnes concernées via l’IAG »
Résumé :
Je propose la mise en place d’un observatoire participatif visant à analyser la manière dont le point de vue des sujets concernés par les recherches participatives est pris en compte dans les ateliers qui seront proposés tout au long de la semaine du séminaire RECHERCHE AVEC.
En s’appuyant sur l’IAG, l’observatoire pourrait poursuivre trois objectifs principaux :
1. Collecter et analyser les retours des participants, qu’ils soient eux-mêmes sujets des recherches qu’ils souhaitent exposer ou encore acteur travaillant en lien avec les sujets des recherches concernés, de manière à comprendre les enjeux et les tensions dans la prise en compte des points de vue des sujets dans la conduite des recherches participatives
2. Expérimenter l’usage de l’IAG comme outil de pilotage du séminaire, en testant comment des modèles d’intelligence artificielle peuvent organiser et restituer les échanges sous forme de synthèses dynamiques (permettant de faire le point de ce qui a été partagé, de ce qu’il reste à expliciter), de repérer des convergences et tensions entre les différentes interventions, et d’aider à structurer les discussions et faciliter le suivi des axes émergents.
3. Explorer les potentialités et les limites de l’IAG dans un contexte de recherche collaborative : l’IAG peut-elle aider à organiser les discussions sans en déformer le contenu ? Comment garantir une restitution fidèle des échanges sans effacer leur complexité et leur dimension humaine ? L’IAG peut-elle être un outil de pilotage réflexif pour structurer un séminaire de recherche en temps réel ?
La nature de l’utilisation de l’utilisation de l’IAG pourrait s’orienter autour de trois dimensions :
1. Capturer les contributions des personnes concernées : Utiliser des outils d’IAG pour transcrire, analyser et synthétiser les interventions des participants, en veillant à préserver le contexte et l’intention de chaque contribution. Cette analyse pouvant se faire de manière automatique par l’IA à la condition que les ateliers soient enregistrés, ou qu’une prise de note systématique soit réalisée, permettra de rendre compte des dynamiques collaboratives et des tensions qui structurent la recherche participative telle qu’elle se construit dans RECHERCHE AVEC
2. Créer des espaces de rétroaction en temps réel : Grâce à l’IAG, fournir des résumés instantanés des discussions, permettant aux participants de voir comment leurs apports sont intégrés et considérés dans le déroulement du séminaire. Ainsi, au-delà d’une restitution lors du dernier jour, de potentielles restitutions en circuit-court (pour les seuls membres du séminaire) au cours de la semaine pourrait aussi être imaginées
3. Développer une mémoire collective inclusive : Constituer une base de données des échanges, consultable et utilisable pour de futures recherches,
Méthodologie :
• Enregistrement et transcription : Avec le consentement des participants, enregistrer les sessions du séminaire pour une analyse approfondie par l’IAG (turboscribe)
• Analyse assistée par l’IAG : Utiliser des modèles d’IAG (chatgpt 4.0, voir un sous-programme spécialisé construit ad hoc) pour identifier les modalités d’implication des sujets concernés dans les recherches faisant l’objet du séminaire en lui-même et les enjeux et tensions évoquées, et les propositions clés qui seront construites au fil de la semaine
• Restitution interactive : Mettre en place des interfaces (tableaux de bord, visualisations) où les participants peuvent interagir avec les données, voir l’impact de leurs contributions et fournir des retours supplémentaires.
Considérations éthiques :
• Consentement éclairé : Informer clairement les participants de l’utilisation de l’IAG, des objectifs de l’observatoire et des modalités de collecte et de traitement des données.
• Transparence : Assurer une communication ouverte sur les méthodes employées et les finalités des analyses réalisées.
• Respect de la confidentialité : Garantir que les données personnelles et sensibles sont protégées, conformément aux normes éthiques en vigueur.
Valorisation attendue :
• Production d’un document de synthèse du séminaire sous forme de cartographie dynamique des discussions et des sujets de recherche traités.
• Élaboration d’une note méthodologique sur l’usage de l’IAG comme outil de pilotage d’événements scientifiques, en identifiant ses apports, ses biais et ses contraintes, et pour intégrer efficacement les perspectives des participants dans des contextes de recherche collaborative.
Bonjour à tous, je propose la conduit d’un atelier intitulé : « Piloter l’innovation ou gérer la conformité ? Les injonctions paradoxales des cadres éducatifs et le rôle de la recherche collaborative »
Résumé de la proposition :
Les cadres éducatifs (inspecteurs, chefs d’établissement, responsables académiques) sont confrontés à des injonctions paradoxales dans l’exercice de leurs fonctions :
• Encourager l’innovation pédagogique tout en garantissant le respect des normes et procédures institutionnelles.
• Accompagner les enseignants dans le développement de leurs pratiques professionnelles tout en ayant un rôle d’évaluation et de contrôle.
• S’adapter aux réformes institutionnelles tout en assurant une forme de continuité organisationnelle et pédagogique.
Face à ces tensions, comment les cadres éducatifs peuvent-ils développer des stratégies de gestion, d’adaptation ou de résistance ? Dans quelle mesure la recherche collaborative peut-elle être un levier pour accompagner les cadres dans la prise de recul, l’analyse de leurs tensions professionnelles et la construction d’outils pour naviguer ces contradictions ?
Cet atelier propose d’explorer les conditions sous lesquelles la recherche collaborative peut devenir un outil d’accompagnement des cadres éducatifs. Il s’agit de questionner les méthodologies de recherche qui permettent non seulement d’analyser ces injonctions, mais aussi de co-construire des solutions viables pour les professionnels concernés.
Objectifs :
• Cartographier les contradictions institutionnelles auxquelles font face les cadres éducatifs dans leur environnement de travail.
• Identifier des leviers et des obstacles à l’intégration de la recherche collaborative comme outil d’accompagnement pour les cadres.
• Explorer des outils méthodologiques permettant aux cadres de transformer les tensions perçues en espaces de réflexion et d’action.
Valorisation possible :
• Création d’un référentiel d’analyse des paradoxes institutionnels applicable à la formation des cadres éducatifs et des inspecteurs.
• Synthèse des conditions nécessaires pour que la recherche collaborative devienne un levier efficace d’accompagnement des cadres.