Symposium international « Politique et recherche avec », Limoges, mercredi 25 avril 2018
Le mercredi 25 avril s’est tenu à Limoges le Symposium international « Politique et recherche avec » dans le grand amphi de l’ENSA –Ecole nationale supérieure d’art -.
La journée s’est ouverte sur une table ronde « Politique et formation : quels enjeux sur les savoirs académiques et professionnels ? » présentée et animée par 4 étudiantes de Master 2 Sciences de l’éducation de l’Université de Limoges: Juliette clément, Bénédicte Mas, Sandrine Crénoux, Nelly Millet. Celle-ci a été suivie d’une discussion avec trois interventions de chercheurs: Maria José Garcia Oramas (Université de Veracruz, Mexique), Jacinthe Rivard (Université de Montréal, Canada) et Sébastien Pesce (Université François Rabelais de Tours, France).
Deux conférences ont rythmé le symposium. Celle de Lucia Murao (Université Fédérale Fluminense, Brésil) « Questionner le politique dans les métiers de la relation humaine » et celle de Solange l’Abbate (Université de Campinas, Brésil) « Les dimensions politiques et éducatives de la santé collective au Brésil ».
L’après-midi une seconde table ronde « Politique et lutte contre la pauvreté » a été animée par des professionnels du travail social: Patrice Braconnier (PREFASS Poitou-Charentes) et Émilie Laurent, étudiante D.E.I.S puis discutée par Izabel Friche Passos (Université Fédérale du Minas Gerais, Brésil) et Claire
de Saint-Martin (Université de Cergy-Pontoise, France). La question de l’inclusion a été au centre du débat.
Cette journée s’est déroulée dans un contexte social particulier celui du blocage par les étudiants mobilisés de la faculté des Lettres et sciences humaines rebaptisée Université ouverte et populaire. Ce qui explique notre migration à l’ENSA.
Des représentants du comité de mobilisation ont été reçus et ont pu témoigner de leur expérience du mouvement, exposer leurs revendications, expliquer les motifs de leur opposition à la loi ORE et échanger avec les participants. De nombreuses questions leur ont été posées par les participants étrangers.